En 1946, il obtient sa désignation actuelle. De 1948 à 1950, un escadron du régiment est engagé en Indochine. Il est implanté à Tarbes en 1961, après la guerre d'Algérie.
Les missions spécifiques du 1er régiment de hussards parachutistes
Unique régiment blindé de la 11e brigade parachutiste, on le surnomme "l'échelon blindé d'urgence". Il est régulièrement sollicité sur différents théâtres d'opérations: "Il y a toujours une unité du 1er RHP en intervention quelque part dans le monde".
Le 1er régiment de hussards parachutistes accomplit au profit de la brigade parachutiste toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs. Son matériel peut être aérolargué, aéroporté ou transporté par toute autre voie militaire. Il intervient souvent en lien avec les forces spéciales (Brigade des Forces Spéciales Terre - BFST).
Sa double spécialisation : cavalier et parachutiste, lui assure une polyvalence et une réactivité souvent mises à contribution sur les théâtres de projection actuels. Et comme le disait le général Bertrand de Montaudouïn : « Le 1er hussards se doit d'être le meilleur des cavaliers puisque parachutiste et le meilleur des parachutistes puisque cavalier. »[1].
Campagnes de l’an IV à l’an VII à l’armée d’Italie ; an VIII à l’armée de réserve ; an IX aux armées de réserve et des Grisons. Faits d’armes : bataille de Roveredo, le .
Il a fait les campagnes des ans XIV et 1806 au 6e corps de la Grande Armée ; 1807 au corps de cavalerie légère de réserve ; 1808 au 4e corps de cavalerie de la Grande Armée ; 1809 à l’armée d’Espagne ; 1810 et 1811 aux armées d’Espagne et de Portugal ; 1812 aux armées d’Espagne, de Portugal et de Catalogne ; 1813 aux armées d’Espagne, de Catalogne, de Portugal, au 3e corps de cavalerie de la Grande Armée et au corps d'observation de l’armée d’Italie ; 1814 à l’armée d’Italie ; 1815 à la 6e division de réserve de cavalerie.
Napoléon Ier résumera ainsi cette période : « ce régiment n'a cessé de combattre soit en totalité, soit en partie. Il a été renouvelé presque jusqu'à cinq ou six fois, mais une vérité digne d'être affirmée par les Généraux, c'est qu'officiers, sous-officiers et hussards ont tous fait leur devoir. De 1792 à 1801, il a assisté à 37 batailles, 168 combats, 1310 affaires et fait pendant le même temps 26 300 prisonniers, pris 40 drapeaux, 303 bouches à feu. »[5].
couronnée par l'éclatante victoire de Iéna, le 1er régiment de hussards a l'honneur de fournir l'escadron de service auprès de Napoléon, à partir du , à la place de la cavalerie de la Garde, absente jusqu'au 18. Cela fit du 1er hussards un régiment « d'élite » parmi la ligne de l'Empereur.
les campagnes de l'Empire s'achèvent le 8 février sur la victoire d'Eylau, où les hussards chargèrent afin de dégager l'Empereur et dont le nom est inscrit sur l'étendard.
En 1854, le régiment participe à la guerre de Crimée, où il reçoit des missions de reconnaissance qu'il remplit avec brio. Le souvenir du siège de Sébastopol est inscrit sur son étendard.
En 1858, le 1er régiment de hussards prend pour la première fois garnison à Tarbes.
Expédition en Syrie
Le 1er escadron du 1er régiment de hussards, sous le commandement du capitaine Stockly, participe à l'expédition en Syrie[6]
En 1870, à la bataille de Sedan, le régiment va connaître l'heure la plus importante de son histoire, sous les ordres du colonel de Baufremont.
Il est un des rares régiments à revêtir le nouvel uniforme de hussard de la réforme de 1868, à savoir une tunique et un dolman bleu ciel à 6 brandebourgs blancs.
Intégré à la division du général Margueritte, aux côtés des 1er, 3e, 4e chasseurs d'Afrique où il forme brigade sous le commandement du général Tallard, aux côtés du 6e chasseur à cheval, il est engagé à la bataille de Sedan. Soumis le , à proximité du plateau de Floing, à des bombardements, il y connaît des pertes sensibles sous le feu de 7 puis de 26 batteries de campagne des XIe et Ve corps allemands à partir de 8 heures du matin. Lors du repli de la division, qui s'effectue après l'échec de la charge du 3e chasseurs d'Afrique, le régiment subit un nouveau bombardement en se repliant au travers du bois de Garenne, où est tué le général Tallard, fauché par un obus. Le régiment prend alors position aux sorties du bois, aux côtés des restes du 3e chasseurs d'Afrique, du 1er chasseur d'Afrique et du 6e chasseur à cheval, sous les ordres du général Marguerite, qui transfère le commandement de la brigade du général Tallard au colonel commandant le 1er hussards.
À deux heures de l'après-midi, après avoir de nouveau souffert des tirs de l'artillerie allemande, le régiment est engagé dans une charge en échelon contre la 22e division du général Sckopp, du XIe corps allemand qui se dirige vers les prairies qui dominent la Meuse pour y consolider l'encerclement de l'armée de Mac Mahon. Avant même le départ de la charge, le lieutenant-colonel de Gantès, adjoint du colonel de Baufremont, est mortellement blessé, la jambe emportée par un obus. Il est remplacé par le commandant Bissaut, qui reçoit l'ordre de mener la charge avec le 2e escadron, qui doit être suivi des quatre escadrons du régiment. Charge qui va s'effectuer sous le tir de près de 60 pièces de campagne Krupp. Dès le début de la charge, le cheval du colonel de Baufremont est tué, et celui-ci, bien que contusionné, parvient à se remettre en selle sur une monture d'un cavalier qui vient d'être fauché par un éclat d'obus. Le colonel de Baufremont voit de nouveau son cheval tué sous lui quelques instants plus tard. En quelques minutes, le 1er hussards se voit réduit à 150 hommes.
Quatre officiers perdent la vie : le lieutenant-colonel de Gantés, le capitaine Albaret, commandant le 5e escadron, le capitaine de Bullet, capitaine en second, et le sous-lieutenant de Saint-Georges. Sept officiers sont blessés : le capitaine de Pressac, qui commande le 3e escadron, le capitaine de Tussac, atteint de deux balles, ainsi que les lieutenants de Mulheneim, Button, de Senneville et le sous-lieutenant de Chaleon. Sous les charges répétées, le régiment, sur un effectif de 490, perd 11 officiers et 316 sous-officiers et hussards.
La guerre s'enlise et c'est à pied, à la bataille de Verdun notamment, que les hussards continuent la lutte, partageant le même sort que leurs camarades fantassins. le régiment combat au Mort-Homme.
1918
Le retour à l'offensive les voit de nouveau à cheval et se termine par les opérations sur la Sarre.
Entre-deux-guerres
1935 : le régiment change et modernise ses équipements. Il se motorise en partie, notamment avec une section de motocyclistes. Néanmoins, le 1er hussards reste l'un des derniers régiments à cheval de l'armée française, il est stationné à Angers.
Le le régiment pénètre ainsi en Belgique puis couvre la retraite, en mai et en juin, au prix de lourdes pertes. Il combat au Mont-Dieu où 400 hussards stoppent pendant 3 jours l'avancée de 5 bataillons allemands. L'armistice contraint le régiment à déposer les armes. Son tribut a encore été lourd : 190 tués, blessés ou disparus.
Dissous après l'armistice, il est recréé par la Résistance en 1945, sous l'appellation de régiment de reconnaissance de la 25e division.
De 1945 à nos jours
Opérations extérieures de 1945 à 1978
En 1946, la 25e division devient 25e division aéroportée et le 1er hussards devient, à la suite d'une inspection du Maréchal de Lattre de Tassigny, le 1er régiment de hussards parachutistes. En , le régiment est envoyé en Algérie à Constantine (Quartier Gallifet). À cette époque il est commandé par le colonel De Gastines, gendre du maréchal Louis Franchet d'Espèrey).
À partir de 1948, un de ses escadrons combat en Indochine.
1949 : Retour à Auch.
En 1956, il participe aux opérations du RIF Marocain puis d'Algérie.
Le il est intégré à la 25e D.P..
Le le régiment quitte l'Algérie et débarque deux jours plus tard à Marseille, s'installe provisoirement le 14 juillet au camp de Mourmelon. Le 30 août, le 1er RHP part à Sedan au quartier Fabert. Le 6 novembre, le régiment retrouve Tarbes et le quartier Larrey. Il est alors articulé en 3 escadrons de reconnaissance sur jeeps et un escadron d'instruction.
1995 : mission d'assistance militaire au Tchad et en Centre-Afrique
1995 : intervention en ex-Yougoslavie à Sarajévo, FORPRONU (Force de Protection des Nations unies)
1996 : intervention en ex-yougoslavie à Sarajevo, IFOR (Force d'Interposition)
1996 : intervention en ex-yougoslavie à Rajlovac, (banlieue de Sarajevo)IFOR (Division Salamandre)
1999 : intervention en Macédoine (opération TRIDENT), en Albanie, en Guyane Française (Section de Recherche et Reconnaissance), au Tchad (mission EPERVIER), au Kosovo…
Après être passé du cheval au blindé et au parachute, le régiment a su prouver que l'esprit demeure si les formes changent.
Devise
La devise du régiment a été pendant un certain temps : « Aultre ne veult » mais la devise du comte de Bercheny, fondateur du régiment : « Omnia si perdas, famam servare memento. » sera finalement reprise.
La devise actuelle du régiment signifie en Latin :
« Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il te reste l'honneur » ou « Même si tout est perdu, sache qu'il reste l'honneur à sauver. »
Insignes
Dessiné en 1935, l'insigne du 1er RHP représente, posées sur un brevet parachutiste, les armes du comte Ladislas de Bercheny.
Description héraldique :« Parti, au un de gueules à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même, au deux d'azur à la licorne d'argent hissante d'une couronne tréflée d'or, posée sur deux montagnes en figure de cœurs entrelacés d'argent et mouvantes de la pointe à l'écu. »
La signification du brevet parachutiste :
« Le parachute te porte, les ailes du grand Saint Michel te supportent, l'étoile te guide, les lauriers te rappellent la gloire des anciens, la couronne de chêne, la force qui caractérise les parachutistes, mais la mort te guette, elle est représentée par le noir entre les suspentes ».
Le 1er RHP possède son propre béret. Contrairement au béret des parachutistes (le « béret rouge ») portant l'insigne des parachutistes de métropole, celui du 1er RHP est porté sur une hongroise étant le signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime.
Écusson de la 11e brigade parachutiste surnommé « Le charognard »
Brevet parachutiste de l'armée française
Hongroise
Béret du 1er RHP
Uniformes
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Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9],[10] :
Étendard déplié du 1er régiment de hussards parachutistes
Décorations
Le drapeau du régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de vermeil, et de la croix de guerre 1939-1945 avec une palme. Il est également décoré de la croix de la Valeur militaire avec deux palmes et une étoile d'argent. Les deux palmes reçues pour son action en Afghanistan ont donné droit au régiment au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire[11].
Croix de la Valeur militaire avec deux palmes à la suite de l'action du régiment en Afghanistan (opération Pamir)[12], une étoile d'argent pour son action lors de l'opération Serval au Mali en 2013-2015, et l'opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne en 2015 ainsi qu'une étoile de vermeil pour son engagement dans l'opération Sangaris[13].
Chant
Sur la mélodie du chant révolutionnaire polonais La Varsovienne :
Version originelle
Pour libérer le pays qu'on enchaîne,
Briser ses liens, massacrer ses ennemis,
Il est des gars endurcis à la peine
Chacun pour tous et tous pour un réunis.
Voyez, bonnes gens, largués sur la plaine,
Tombant du ciel et rampant seuls dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la peur, ni la haine,
Voyez, ce sont les hussards de Bercheny.
Autour de nous, attendant l'esclavage,
Les libéraux se vautrent dans leur veulerie.
Pour eux la paix, mais pour nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.
Ô parachutiste, voilà l'orage,
Montrons-nous fiers de nos anciens d'Algérie,
Rien n'est trop dur pour un gars de notre âge,
S'il est Para de Bercheny Cavalerie.
Version actuelle et officielle
Pour libérer le pays qu'on enchaîne,
Prêts au combat pour repousser ses ennemis,
Il faut des gars endurcis à la peine,
Chacun pour tous et tous pour un réunis.
Voyez, braves gens, largués sur la plaine,
Tombant du ciel et progressant dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la mort, ni la haine,
Voyez ce sont les hussards de Bercheny.
Autour de nous la bataille fait rage,
Si certains tombent sous les coups de l'ennemi,
Pour eux la paix et à nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.
Ô parachutiste, voilà l'orage,
Montrons nous fiers de nos anciens de Hongrie,
Rien n'est trop dur pour un gars de notre âge,
S'il est para de Bercheny Cavalerie
Le chant de Bercheny (en hongrois)
Gyenge violának
Letörött az ága
Az én bánatomnak
Nincs vigasztalása
Refrain :
Suhog a szél
Késmárk felett
Édes rózsám
Isten veled
Nagy Bercsényi Miklós
Sirdogál magában
Elfogyott szegénynek
Minden katonája
Refrain :
Suhog a szél
Késmárk felett
Édes hazám
Isten veled
Prononciation du chant hongrois
Dienne guen vi o la nack
Les teureute aze aga
Aze éne bana tome nack
Nintche vigas ta la cha
Refrain (bis) :
Chou hogue a sell
Kéchemark failette
Edeche ro jame
Ichtene velaide
Nadie Bertchényi Micloche
Chir do gal ma gabane
Elfodiote se guénie neck
Mine daine cato naya
(*) Officier devenu par la suite général de brigade.
(**) Officier devenu par la suite général de division.
(***) Officier devenu par la suite général de corps d'armée.
(****) Officier devenu par la suite général d'armée.
Rayonnement du régiment
Européen avant l'heure, le régiment de Bercheny a conservé un recrutement franco-hongrois tout au long du XVIIIe siècle. Ses hussards sont notamment recrutés parmi des soldats immigrés hongrois, allemands, belges et polonais. Le régiment entretient toujours le souvenir de ses origines, et il est jumelé avec le bataillon « Bercheny » de l'armée hongroise.
En 1806, la réputation du régiment était si importante que Napoléon Ier en personne demanda que l'honneur de remplacer la cavalerie de la Garde impériale, absente pendant la bataille d'Iéna, soit confié au 1er hussards. C'est un détachement du 1er RHP qui s'est posé le premier aux Émirats arabes unis, au sein des troupes françaises envoyées dans le golfe au cours de la guerre du Golfe.
Le 1er RHP possède une fanfare : celle-ci est l'ambassadrice du régiment, et a acquis depuis des années une solide réputation nationale et internationale[réf. nécessaire]. Peloton de combat du régiment à part entière, la fanfare mène de front des activités musicales aussi nombreuses que diversifiées et une instruction militaire poussée. Composé d'une trentaine d'exécutants, la fanfare de Bercheny assure de nombreux déplacements tant en France qu'à l'étranger, et a eu ainsi l'occasion de se produire devant les plus hautes personnalités civiles et militaires. La fanfare du 1er RHP est fréquemment projetée au cours des opérations extérieures du régiment (Balkans, Moyen-Orient, Afrique, etc.).
La 11e brigade parachutiste (11e BP) étant surnommée "brigade de l'urgence" en raison de sa capacité de projection par aérolargage, le 1er RHP, régiment de l'Arme Blindée Cavalerie (ABC), est considéré comme "l'échelon blindé d'urgence" de l'Armée de terre.
Bercheny Houzards est un régiment à forte identité parachutiste. C'est d'abord un régiment de mêlée, de contact, réactif et volontaire. Il a pour vocation première l'intervention en premier échelon, dans un cadre généralement interarmes, au cœur des situations de crise. Son action est collective, marquée par l'esprit d'initiative, esprit nécessaire aux missions de renseignements mais aussi essentiel dans le cadre d'interventions à caractère humanitaire. Les soldats du 1er RHP se doivent d'allier la vivacité, l'ouverture d'esprit et l'intelligence de situation des hussards aux vertus de rusticité, de courage et de rigueur des parachutistes.
Seul régiment blindé apte à s'engager d'urgence par la 3e dimension, le 1er hussards procède au profit de la brigade parachutiste à toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs… Ses missions principales sont l'intervention blindée, le combat antichar et la recherche du renseignement.
ERC-90 Sagaie du 1er RHP embarquant dans un Transall C160 pour son aérotransport
Aérolargage d'un VBL du 1er régiment de hussards parachutistes
Saut opérationnel d'un GCP du 1er régiment de hussards parachutistes
Le 2e escadron ayant pour devise : "Second de personne"
Le 4e escadron ayant pour devise : "Sans répit"
deux escadrons de Reconnaissance et d'Investigation Anti-Chars (ERIAC) sur VBL et GRIZZLY :
Le 1er escadron ayant pour devise : "Toujours plus oultre
Le 5e escadron ayant pour devise : "Aultre ne veult" recrée le 11 mars 2016 dans le cadre du modèle de l'Armée de terre "Au contact"
Un sous groupement de renseignement de contact (SGRC) sur PEGASE et VBL :
Le 3e escadron ayant pour devise « Au-delà du possible »
un escadron de réserve opérationnelle :
Le 6e escadron ayant pour devise : "Toquey si gaüses"
Le 11e escadron a été dissous le 14 janvier 2011. Le camp de GER où il était localisé appartient cependant toujours au 1er RHP, et continue d'être utilisé pour des tirs, manœuvres et sauts en parachute.
En 1977, un monument avec une plaque à la mémoire des combats de a été érigé et inauguré au Mont-Dieu par les autorités civiles et militaires de Sedan en présence du lieutenant-colonel Gouttenoire chef de corps du 1er RHP de Tarbes, du maire du Mont-Dieu, monsieur Faucheron et des membres de l'amicale des anciens officiers, sous-officiens et soldats du 1er régiment de hussards à cheval en 1940 (amicale aujourd'hui dissoute faute de participants). Ce monument en pierre de granit gris est visible de la route dans le virage à droite avant l'entrée dans la commune. Lors de la dernière assemblée générale, portant sur la dissolution de l'amicale des anciens le à Tarbes, au quartier Larrey, sous la présidence du général (CR) de Torquat de la Coulerie président d'honneur, et en présence des derniers membres, il a été décidé que les fonds de l'amicale seraient remis au maire du Mont-Dieu. Le monument est inscrit au domaine public départemental du Conseil général des Ardennes, conjointement entretenu par la commune du Mont-Dieu et pour le dépôt régulier d'une gerbe aux fêtes commémoratives.
Le au quartier Larrey (lieu d'implantation du 1er RHP à Tarbes) s'est déroulé l'inauguration du monument du souvenir du 1er régiment de hussards parachutistes, « mémorial destiné à honorer les hommes et les femmes du régiment qui servent leur pays et qui sont prêts à tout donner, et à ne jamais oublier ceux qui sont morts en service, dont les noms sont recensés sur les plaques de marbre du monument ». Le dévoilement du monument s'est fait sous la présidence de l'ancien chef de corps du régiment et actuel président du Comité de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, le général Combette. Symboliquement, ce sont deux cavaliers en tenue empire et deux parachutistes équipés pour un saut qui eurent l'honneur de dévoiler ce monument avant que ne soit allumée la flamme du souvenir.
Le lieu d'implantation du monument se veut particulièrement accessible et visible de jour comme de nuit, au milieu de la zone vie des escadrons de combat. Le colonel de Lapresle, alors chef de corps du 1er RHP et instigateur de la construction du monument l'a qualifié ainsi : « Espace solennel mais ouvert devant lequel chacun passe dans la journée, ce monument a vocation à rappeler aux hussards parachutistes leurs devoirs de chaque instant ». Sur le fronton de cet édifice est inscrit « hussard parachutiste souviens toi ». La première plaque de marbre, sur la face gauche du monument reprend la devise régimentaire. Les autres plaques reportent, par continent et dans la chronologie des engagements, les noms des hussards parachutistes morts au combat ou en service commandé. En façade, sur les deux piliers centraux, s'affichent les deux saint patrons du régiment, Saint Georges (patron des cavaliers) et Saint Michel (patron des parachutistes) qui veillent sur le 1er RHP.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Historique sommaire du 1er régiment de hussards pendant la guerre 1914-1918 : avec 4 gravures hors texte et 4 cartes dans le texte, Nancy, Berger-Levrault, 137 p., lire en ligne sur Gallica.