Le village est situé à 880 m d’altitude[2]. Il est particulièrement exposé au mistral qui descend du plateau du Contrat[précision nécessaire][3].
Géologie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Relief
La commune se trouve au pied de la montagne de Sambuguet[4], qui fait partie de la montagne de Lure. Au nord de la commune, le col de Saint-Vincent est le passage de l'ancienne voie Forcalquier Saint-Vincent dans la vallée du Jabron (côté nord de la Montagne de Lure). Zone d'alpage, le plateau du Contrat, tranche avec les collines du sud couvertes de chênes et avec les dolines siliceuses de l'est et du sud-ouest colonisées par les châtaigniers[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 977 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient L’Hospitalet est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de L’Hospitalet est également exposée à trois autres risques naturels[15] :
feu de forêt ;
inondation ;
mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[16].
La commune de L’Hospitalet n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[17]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[17] et le Dicrim n’existe pas non plus[18].
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 2003 pour des inondations et des coulées de boue[15]. Le faible risque sismique est confirmé par la liste des tremblements de terre ressentis dans la commune : aucun des nombreux séismes de la région n’y a été ressenti[19].
Transports
L'accès à L'Hospitalet se fait par la RD12, depuis Saumane ou Lardiers.
Lieux-dits et hameaux
Trois hameaux sont présents sur la commune :
les Girons
Champ de l'Amant
les Anglars
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 (Espitalum). Son nom, L'hospitalet, vient du provençalospital / espital, « hôtel » au sens médiéval de maison de refuge pour les malades, les voyageurs et les déshérités[20], en référence à l’établissement des Chevaliers de l’Hôpital ou Hospitaliers[21],[22].
Urbanisme
Typologie
Au , L'Hospitalet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle est située hors unité urbaine[24] et hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (72,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,5 %)[27].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village existait avant le XIIe siècle, sous le nom de Girone, lorsqu’il fut donné aux Hospitaliers[30].
L’hospitalet qui donne son nom au village a été fondé par les hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à partir de la fin du XIIe siècle[31],[32]. Deux dates ont été avancées, la première est celle de 1160[33], la seconde, celle de 1250[3]. Cependant, la possession du prieuré leur étant confirmé dès le début du XIIe siècle, on peut avancer la date de donation du village au Hospitaliers[30]. Et ce furent les Hospitaliers de Manosque qui sont à l’origine de la construction d’un castrum de Hospitalarii[4].
Espitaletum était donc le siège d'un prieuré des chevaliers de Saint-Jean qui ouvrirent une ladrerie (léproserie) à Lardiers[3]. Les Simiane en furent les seigneurs à partir du XIIIe siècle avaient rattaché ce fief à Saumane[2]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[30]. À la fin du XVe siècle, il ne restait plus que 2 feux, soit peut-être 9 habitants dans le village[32].
Dès la moitié du XIXe siècle, la commune, qui compte encore 225 habitants, commence petit à petit à se dépeupler[3].
Période contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 3 habitants de L’Hospitalet sont traduits devant la commission mixte[35].
Comme de nombreuses communes du département, L’Hospitalet se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[36]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[37], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent L’Hospitalet[38]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[39], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de L’Hospitalet sont régulièrement scolarisées.
Huit habitants de L’Hospitalet meurent dans les combats de la Première Guerre mondiale. Ce qui va précipiter l'exode rural[3].
Durant la Seconde Guerre mondiale, René Char, dit capitaine Alexandre, commande la section atterrissage parachutage de la zone Durance. Certains parachutages étaient à haut risque comme celui qui eut lieu dans la nuit de 27 au . La dispersion des quatorze parachutes entre Banon et l'Hospitalet n'était pas prévue et parue suspecte. Un seul container put être récupéré par un maquisard de l'Hospitalet. Il contenait 71 mitraillettes Stern, 9 000 cartouches, 231 grenades et 200 kilos d'explosifs. Le SAP ne tarda pas à être informé que ce sabotage était à mettre au compte des gendarmes locaux qui avaient déplacé les repères de largage après les révélations faites par un réfugié lorrain de soixante-quatre ans. Sur ordre de René Char, le délateur fut fusillé trois semaines plus tard devant l'église Saint-Jean-Baptiste de l'Hospitalet [40].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à L’Hospitalet. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[41]. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle, en limite altitudinale, a aujourd’hui disparu[42].
Pour parfaire les installations militaires du plateau d'Albion, le haut-commandement de la force stratégique de frappe avait décidé, au cours des années 1960, d'installer un de ses postes de commandement des tirs dans la montagne. Les restrictions budgétaires empêchèrent cette réalisation. Il ne reste actuellement qu'un trou béant avec une piste sur le versant ouest de la Gardette[5].
L'Hospitalet est particulièrement apprécié des gens venus de l'Europe du Nord, Patrick Ollivier Elliott le décrit comme un village petit mais coquet : « Voyez ses plaques émaillées comme à Paris : rue de l'Église, place des Écoliers, rue du Nène, rue du Doua, ses maisons montées selon le même appareillage que les bergeries de la montagne, son église et, à côté, la tour ronde qui fut un moulin. »[3].
En 2021, L’Hospitalet comptait 93 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour L’Hospitalet). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de L’Hospitalet, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831 (1806 est écarté)[51]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1970. Depuis, la population a repris sa croissance.
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 40 personnes, dont 8 chômeurs[52]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (22 sur 33)[53] et travaillent majoritairement hors de la commune (18 actifs sur 33)[53].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait trois établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[54].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, était trop faible et couvert par le secret statistique. Il était de quatre en 2000[55], de trois en 1988[56]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 220 ha à 43 ha[56].
Parmi les IGP, quinze concernent les vins alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée mousseux ou primeur blanc, rouge et rosé, qui ne sont pas utilisées, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[41]. De la même façon, on ne produit pas d’huile d’olive à L’Hospitalet[42].
Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
Alambics pour distiller la lavande.
Petit épeautre.
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, n’employant aucun salarié[54].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements, auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant les deux salariés de la commune[54].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyenne pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant[58]. Les capacités d’hébergement de L’Hospitalet sont essentiellement représentées par des meublés labellisés[59], des gîtes et des chambres d'hôtes, soit dans le village[60], soit plus à l'écart dans l'ancien hameau du Champ de l'Amant[61].
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[62] : au nombre de 31, elles représentent près de 40 % des logements[63],[64].
Lieux et monuments
Le hameau de Girons, encore peuplé au milieu du XIXe siècle[4], était en ruines[2], mais a été reconstruit. Il était doté d’une chapelle Saint-Michel, ancienne église paroissiale jusqu’au XIIIe siècle[30], et de trois fontaines (aujourd'hui disparues). L'ancien hameau du Champ de l'Amant, aujourd'hui devenu un lieu-dit, a conservé son lavoir toujours alimenté en eau[33].
Ruines de Girons.
Le lavoir du Champ de l'Amant.
Bâtiment abritant le lavoir.
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, est essentiellement du XIIIe siècle, avec des restaurations en 1865[32],[30]. Elle possède quelques parties qui ont pu être datées du XIIe siècle et qui sont les seuls vestiges du premier prieuré construit par les Hospitaliers[3]. L'abside, en cul-de-four est éclairée par de petites baies. Le chevet est plat et la nef, percée d'archères, ne compte qu'une travée[33]. Le chœur est accosté, au nord, d’une chapelle. Le clocher-tour date du XVIIe siècle selon Raymond Collier[65], de 1865 selon Daniel Thiery[30].
Dans le village, deux logis du XVIIIe siècle se situent dans la rue du Nène, avec passage couvert sur rue et porte datée de 1629[33]. À côté de la mairie, se trouve une maison ancienne, non datée par Raymond Collier[66]. Une remise en forme d'absidiole est accolée à l'arrière d'une habitation et sa couverture est faite en lauzes. Au bas du village, existe toujours le lavoir. Sa construction date du XIXe siècle mais son alimentation en eau est tarie[33].
Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au XIXe siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.
Front des façades des maisons formant fortification.
Maison du XVIIIe siècle.
Maison moderne à l'architecture traditionnelle.
Grande exploitation agricole à l'entrée du village.
Bergerie de L'Hospitalet.
Cabanon de jardin.
Bergerie en pierre sèche.
Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au XIXe siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture.
Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.
Équipements et services
Enseignement
La scolarisation se fait dans les écoles primaires et le collège de Banon[67].
Sports
Site de vol libre au Sambuquet (Saim Buguet) avec deltaplane et parapente[68].
Santé
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Vie locale
Spectacles
Tous les étés, une soirée de concert lyrique se déroule dans la nef de l'église Saint-Jean. Et « tard cette nuit-là, un buffet réunit artistes et public, tandis que par la porte ouverte sur la nuit pénètre le parfum bleu des lavandes »[5].
Le village possède un écomusée consacré aux plantes, fossiles, outils anciens et produits de la Montagne de Lure[5].
Cultes
La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[69].
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Éd. Aubanel, 1992, (ISBN2-70060061-4)
Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon, Aix-en-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, , 167 p. (ISBN2-85744-859-7)
Patrick Saletta (sous la direction de), Haute Provence et Vaucluse : Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, , 619 p. (ISBN2-7072-0408-0)
Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
↑ a et bRoger Brunet, « Canton de Banon », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
↑ abc et dMichel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
↑ abcdef et gPatrick Ollivier Elliott, op. cit., p. 155.
↑ ab et cJean-Joseph-Maxime Féraud, op. cit., p. 614.
↑ abc et dPatrick Ollivier Elliott, op. cit., p. 156.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juillet 2012
↑Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
↑ a et bPréfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
↑Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, Éditions du Beffroi, 2002, pp. 46-48.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 27379, p. 1514.
↑Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 455.
↑Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
↑ abcde et fDaniel Thiery, « L’Hospitalet », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 7 décembre 2011, consulté le 25 juillet 2012
↑ abcd et eCarnets du Patrimoine, op. cit., p. 302.
↑Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
↑Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
↑Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p. 9.
↑Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
KayserisporNama lengkapKayserispor KulübüJulukanAnadolu Yıldızı (Anatolian Star)Berdiri1966StadionRHG Enertürk Enerji (Kadir Has Stadium)Kayseri(Kapasitas: 32,864[1])Chairman Ali ÇamlıManager Burak YılmazLigaSüper Lig2022–23Süper Lig, ke-9Situs webSitus web resmi klubHonoursPiala Turki (2008) Kostum kandang Kostum tandang Kostum ketiga Kayserispor merupakan sebuah tim sepak bola Turki yang bermarkas di Kayseri. Didirikan pada tahun 1966. Bermain di Süper Lig. Klub ini …
Encyclopaedia of Islam Encyclopaedia of Islam (EI) adalah ensiklopedia berbahasa Inggris yang berisi topik-topik di bidang Studi Islam yang diterbitkan oleh Brill. Ensiklopedia ini merupakan salah satu sumber standar untuk studi Islam di dunia internasional.[1] Edisi pertama diterbitkan pada tahun 1913–1938, edisi kedua pada 1954–2005, dan edisi ketiga mulai 2007 masih belum selesai. Referensi ^ Encyclopaedia of Islam. Brill Publishers. Diarsipkan dari versi asli tanggal 2016-01-11. …
Hiu karpet berbintik Klasifikasi ilmiah Kerajaan: Animalia Filum: Chordata Kelas: Chondrichthyes Superordo: Selachimorpha Ordo: Orectolobiformes Famili: Hemiscylliidae Genus: Hemiscyllium Spesies: H. freycineti Hiu karpet berbintik adalah hewan endemik Indonesia. Nama ilmiah hewan ini adalah Hemiscyllium freycineti.[1] Hiu karpet berbintik termasuk dalam suku Hemiscylliidae dengan genus Hemiscyllium.[2] Hiu karpet berbintik termasuk hewan bertulang belakang.[1] Jenis…
Bristol RoversNama lengkapBristol RoversJulukanThe Pirates, The GasBerdiri1883; 140 tahun lalu (1883) (sebagai the Black Arabs)StadionMemorial StadiumHorfield, Bristol(Kapasitas: 12,011 (2,500 tempat duduk)[1])KetuaNick Higgs[2]ManagerJohn WardLigaLiga Dua Inggris2012–13ke-14, Liga Dua InggrisPencetak gol terbanyakGeoff Bradford (242) Kostum kandang Kostum tandang Musim ini Bristol Rovers Football Club adalah klub sepak bola profesional Inggris yang berbasis di kota Bristo…
MinnesotaNegara bagian BenderaLambangPeta Amerika Serikat dengan ditandaiNegaraAmerika SerikatSebelum menjadi negara bagianMinnesota TerritoryBergabung ke Serikat11 Mei 1858 (ke-32)Kota terbesarMinneapolisMetropolitan terbesarMinneapolis-Saint PaulPemerintahan • GubernurMark Dayton (DFL) • Wakil GubernurCarol Molnau (R)LegislatifMinnesota Legislature • Majelis tinggiSenate • Majelis rendahHouse of RepresentativesSenator ASAmy Klobuchar (DFL) Al Fra…
Questa voce sull'argomento stagioni delle società calcistiche italiane è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Voce principale: Siracusa Calcio. Associazione Sportiva SiracusaStagione 1964-1965Sport calcio Squadra Siracusa Allenatore Leonardo Costagliola poi Mauro Mari Presidente Matteo Sgarlata Serie C13º posto nel girone C. Maggiori presenzeCampionato: Corvino (32) Miglior marcatoreCampion…
Manuel Prado Presiden Peru ke-77Masa jabatan8 Desember 1939 – 28 Juli 1945 PendahuluOscar R. BenavidesPenggantiJosé BustamantePresiden Peru ke-82Masa jabatan28 Juli 1956 – 18 Juli 1962 PendahuluManuel A. OdríaPenggantiRicardo Pérez Godoy Informasi pribadiLahir(1889-04-21)21 April 1889Meninggal15 Agustus 1967(1967-08-15) (umur 78)Partai politikGerakan Demokratik PradistProfesiBankirSunting kotak info • L • B Manuel Prado y Ugarteche (21 April 1889 …
يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (يناير 2019) تل عرن الاسم الرسمي تل عرن الإحداثيات 36°7′23″N 37°20′13″E / 36.12306°N 37.33694°E / 36.12306; 37.33694 تقسيم إداري …
1. Bundesliga 2010-2011Fußball-Bundesliga Généralités Sport Football Organisateur(s) DFB Édition 48e Lieu(x) Allemagne Date Du 20 août 2010au 14 mai 2011 Participants 18 clubs professionnels Matchs joués 306 Affluence 13 057 899 spectateurs (42 673 par match)[1] Site web officiel www.bundesliga.de/en/ Palmarès Tenant du titre Bayern Munich Promu(s) en début de saison KaiserslauternSankt Pauli Vainqueur Borussia Dortmund Deuxième Bayer Leverkusen Troisième Bayern Mu…
Study of health and disease within a population For other uses, see Epidemiology (disambiguation). Part of a series onPublic health Outline Subfields Community health Dental public health Environmental health Epidemiology Health economics Health education Health promotion Health policy Health politics Mental health Occupational safety Rehabilitation (penology) Sexual and reproductive health Sanitation World health (Global health - International health) Prevention Disease surveillance Health prom…
1930 film This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: The Lone Defender – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (May 2019) The Lone DefenderPoster for chapter two of the serialDirected byRichard ThorpeWritten byWilliam Presley BurtBennett CohenHarry FraserProduced byNat LevineStarringRin Tin…
Durrani Pashtun tribe Part of a series on the History of Afghanistan Timeline Ancient Indus Valley Civilisation 2200–1800 BC Oxus Civilization 2100–1800 BC Gandhara Kingdom 1500–535 BC Median Empire 728–550 BC Achaemenid Empire 550–330 BC Macedonian Empire 330–312 BC Seleucid Empire 312–150 BC Maurya Empire 305–180 BC Greco-Bactrian Kingdom 256–125 BC Parthian Empire 247 BC–224 AD Indo-Greek Kingdom 180–130 BC Indo-Scythian Kingdom 155–80? BC Kushan Empire 135 BC – 248 …
Dr. Palle Rama RaoLahir1937Tempat tinggalHyderabad, Andhra PradeshKebangsaanIndiaAlmamaterIISc, Institut Teknologi, Universitas Hindu Banaras (sekarang Institut Teknologi India (BHU) Varanasi)Karier ilmiahBidangDisika & Metalurgi Mesin Dr. Palle Rama Rao FREng[1] adalah seorang ilmuwan India yang dikenal atas jasa-jasanya dalam bidang Fisika dan Metalurgi Mesin. Ia berkolaborasi dan mengadakan kegiatan riset untuk puluhan universitas dan asosiasi di seluruh belahan India dan luar neg…
David CalderwoodThe remains of Crailing Old Parish ChurchPersonal detailsBorn1575probably Dalkeith[1]Died29 October 1650, age 57[2]JedburghDenominationChurch of Scotland David Calderwood (1575 – 29 October 1650) was a Scottish minister of religion and historian.[1] Calderwood was banished for his nonconformity. He found a home in the Low Countries, where he wrote his great work, the Altare Damascenum which was an attack on Anglican episcopacy. He was presen…
Commandment of the Dutch East India Company This article includes a list of general references, but it lacks sufficient corresponding inline citations. Please help to improve this article by introducing more precise citations. (August 2019) (Learn how and when to remove this message) Dutch MalabarDutch Malabar, Lanta1661–1795 Flag Coat of arms Dutch Malabar (in red) within Dutch IndiaStatusFactoryCapitalDutch Quilon (1661–1663)Fort Cochin (1663–1795)Common languagesDutch, MalayalamCom…
Not to be confused with The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints in Madagascar. Church of Jesus Christ in MadagascarClassificationProtestantTheologyReformedGovernancePresbyterianModeratorPastor Ammi Irako Andriamahazosoa[1]AssociationsWorld Communion of Reformed Churches, World Council of ChurchesOrigin1968 MadagascarBranched fromLondon Missionary Society/Paris Evangelical Missionary SocietySeparationsNew Protestant Church in MadagascarCongregations7,200Members6 millionMinisters1,…
Armed forces of Norway This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Norwegian Armed Forces – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (February 2023) (Learn how and when to remove this message) Norwegian Armed ForcesForsvaretCoat of armsMottoFor alt vi har. Og alt vi er(For everything we have.And everythi…