Le g insulaire culbuté est utilisé par William Pryce(en) en 1790 dans la grammaire cornique Archaeologia Cornu-Britannica pour représenter une consonne nasale vélaire voisée [ŋ][1].
Pryce l’utilise pour distinguer cette prononciations du g de la consonne occlusive vélaire voisée [ɡ] dans les manuscrits corniques de certains mots Evegil (Evengil) « l’évangile », Cyghellur (Kynghelhor) « chancelier », Log (Lhong) « un navire », segit rụg (sengid rhung) « faire face à une choix »[2], transcrits Eveꝿil, Cyꝿhelluꞃ, Loꝿ, ꞅeꝿiꞇ ꞃụꝿ avec le g insulaire culbuté.
Représentation informatique
Le G insulaire culbuté peut être représenté par les caractères Unicode (latin étendu D) suivants :
(en) Michael Everson, Proposal to add Latin letters and a Greek symbol to the UCS, (lire en ligne)
(en + kw) William Pryce, Archæologia Cornu-Britannica, or, an Essay to preserve the ancient Cornish language containing the rudiments of that dialect in a Cornish grammar and Cornish-English vocabulary, Sherborne, W. Cruttwell, (lire en ligne)