Le César de la meilleure révélation féminine, précédemment nommé « César du meilleur espoir féminin » (jusqu'en 2024) et originellement nommé « César du meilleur jeune espoir féminin » (jusqu'en 2004), est une récompense cinématographique française décernée par l'Académie des arts et techniques du cinéma depuis la huitième remise de prix le au Grand Rex à Paris.
Le César récompense la meilleure actrice débutante, bien qu'aucune limite liée à l'âge ou la filmographie ne limite le vote. Depuis 2007 est organisé l'étape des « Révélations », une présélection indicative pour faciliter le choix des nommées.
À la suite d'une modification du règlement des César opérée le , il n'est plus possible, pour une actrice, de cumuler le César du meilleur espoir féminin avec celui de la meilleure actrice pour un même rôle[1].
Palmarès
Note : L’année indiquée est celle de la cérémonie, récompensant les films sortis au cours de l’année précédente. Les lauréates sont indiquées en tête de chaque catégorie, en jaune et en caractères gras. Les candidates non retenues lors des Révélations – à partir de 2007 – sont indiquées en gris et en petits caractères.
Plusieurs actrices ont été nommées plusieurs fois pour ce César. Plusieurs victoires ne sont pas interdites mais cela ne s'est jamais produit. Depuis 2013, une actrice ne peut être classée comme « Révélation » que deux fois au maximum. Auparavant, quatre actrices avaient obtenu une troisième nomination dans cette catégorie.
Actrices nommées plusieurs fois (les lauréates sont indiquées en gras) :
Les César se déroulant en France, ils sont le reflet de l'industrie cinématographique française, et la majorité des actrices nommées sont françaises. Cependant, plusieurs actrices nommées au César de la meilleure actrice sont d'origine étrangère, avec en gras les lauréates :
Algérie : Maïwenn (double nationalité française et algérienne) ; Lyna Khoudri (double nationalité française et algérienne) ;
Les nominations dans cette catégorie, comme celle du César du meilleur espoir masculin, ont souvent cristallisé le débat sur le népotisme qui régirait la société française et singulièrement le monde du cinéma (les « filles et fils de » trustant souvent l'affiche des films français, et par voie de conséquence, les nominations et les récompenses)[42],[43],[44].
Depuis 2007, les catégories des meilleurs espoirs passent par une étape intermédiaire pour faciliter le premier tour de vote, déterminant les nommées. Un comité « Révélations », composé des directeurs de casting de l'académie, élabore au mois de novembre précédant la cérémonie, une liste de 14 à 16 actrices débutantes nommées « Révélations ». Ces actrices avec les Révélations masculines sont ensuite mises en valeur dans une soirée de présentation, un album photographique conçue par une personnalité reconnue, ainsi que dans un clip diffusé dans les salles de cinéma[46].
La seule contrainte (appliquée depuis 2013) est qu'une actrice ne peut être classée que deux fois comme « Révélation ». En raison des difficultés d'exploitation dues à la pandémie de Covid-19, Noée Abita et Pauline Parigot ont néanmoins été classées deux fois en 2021 et 2022 pour le même film ; la première a donc été classée trois fois (en 2018, 2021 et 2022).
Les listes des révélations sont créées à titre indicatif : les votants peuvent désigner librement n'importe quelle actrice de leur choix, même si elle ne fait pas partie des révélations. De 2007 à 2020, toutes les nommées au César du meilleur espoir ont figuré dans les révélations. L'édition 2021 a vu la victoire inédite de Fathia Youssouf qui ne faisait pas partie de la présélection.
Présences multiples
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En gras, les actrices « Révélations » ayant ensuite effectivement été nommées par la suite pour le César du meilleur espoir féminin pour le même rôle que cette présélection. Pour chaque édition, il est indiqué aussi le photographe qui mit en œuvre l'album et l'exposition photographique des Révélations.