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Dans certains manuscripts islandais du Moyen Âge, le ꝺ est une lettre utilisée pour distinguer le d occlusif du ꝺ fricatif, qui deviendra ensuite ð[1].
Le d insulaire est utilisé comme lettre additionnelle dans l’édition de 1941 du recueil de chroniques galloises Brut y Tywysogion de Thomas Jones, basée sur le manuscrit Peniarth MS. 20[2].
Le d insulaire a également utilisé comme symbole phonétique, notamment par A. S. Tritton en 1943, pour représenter la consonne fricative dentale voisée [ð] lorsque le symbole courant de celle-ci ‹ ð › représente plutôt la forme emphatique de la consonne fricative dentale voisée [ðˤ][4].
Graphie
La graphie de cette lettre est basée sur la forme de la lettre D minuscule de l’écriture insulaire dont le eth ‹ ð › a conservé la forme.
Représentation informatique
Le D insulaire peut être représenté par les caractères Unicode (latin étendu D) suivants :
(en) Michael Everson (dir.), Peter Baker, António Emiliano, Florian Grammel, Odd Einar Haugen, Diana Luft, Susana Pedro, Gerd Schumacher et Andreas Stötzner, Proposal to add medievalist characters to the UCS (no L2/06-027, N3027), (lire en ligne)
(en) Michael Everson, Proposal to add Latin letters and a Greek symbol to the UCS, (lire en ligne)
(no) Marius Hægstad, Vestnorske maalføre fyre 1350, II Sudvestlandsk 2. Indre Sudvestlandsk. Færøymaal. Islandsk, Oslo, I kommmisjon hos Dybwad, (lire en ligne)
Gustav Indrebø, Gamal norsk homiliebok Cod. AM 619 4o, I hovudkommisjon hjaa Dybwad, (lire en ligne)
(en) Thomas Jones, Brut y Tywysogyon : Peniarth MS. 20, Caerdydd, Gwasg Prifysgol Cymru,
(en) William Pryce, Archæologia Cornu-Britannica, or, an Essay to Preserve the Ancient Cornish Language, Sherborne, W. Cruttwell, (lire en ligne)