Les régions correspondant aujourd'hui à la Belgique ont été le berceau de mouvements artistiques majeurs qui ont eu une influence importante sur l'art européen. L'art mosan, la peinture flamande de la Renaissance, la peinture baroque, les architectures romane, gothique, Renaissance et baroque ainsi que la musique classique de la Renaissance sont des éléments majeurs de l'histoire de l'Art.
La musique électronique est également une facette importante du rayonnement international de la Belgique depuis une trentaine d'années. Des noms comme Telex, Front 242, The Neon Judgement, Praga Khan, CJ Bolland (Britannique vivant à Anvers depuis l'âge de trois ans), mais surtout des styles entiers qui y sont apparus au cours des années 1980 comme la new beat ou l'electronic body music, ont confirmé les faveurs du public pour ce domaine de création. Plus symphonique mais pas moins électronique, Wim Mertens a aussi beaucoup exploré les musiques répétitives.
Historiquement il existe un héritage qui est le fruit d'une longue histoire commune. On pense notamment aux multiples colonisations, depuis les invasions germaniques, romaines, puis espagnoles, françaises et hollandaises jusqu'à l'indépendance de 1830. On pense aussi à l'héritage religieux catholique. En effet, la Belgique, terre catholique à la limite des territoires protestants, reçut toute l'attention de l'Église au temps de la Contre-Réforme, d'autant plus qu'elle avait été dans un premier temps tentée par le protestantisme[réf. nécessaire]. Ainsi, l'Église encouragea le développement de pèlerinages, de processions et de toutes sortes de manifestation religieuses populaires qui contrastaient avec la sobriété protestante. Ces rassemblements avaient aussi souvent pour vocation de remplacer, aux mêmes dates, des célébrations païennes ou ancestrales. Cela a eu un impact considérable sur le folklore belge, tant au nord qu'au sud du pays. Le catholicisme est resté très tardivement influent dans l'ensemble de la Belgique (contrairement à la France qui fut très tôt déchristianisée), même si les bassins industriels wallons furent déchristianisés légèrement avant le reste du pays, à la suite d'une industrialisation brutale. Cette influence catholique se traduisit par une grande influence de la démocratie chrétienne sur la vie politique du pays.
Malgré ces quelques bases, l'existence d'un socle culturel commun est mis à mal par la compartimentation culturelle des deux grandes communautés linguistiques du pays. En ce qui concerne l'enseignement, les Flamands vont étudier aux universités de Louvain (KUL), Anvers (UA), Bruxelles (VUB), Gand (RUG) et autres, tandis que les étudiants francophones se retrouvent à Bruxelles (ULB), Louvain-la-Neuve (UCL), Liège (ULG), Mons (UMH), Namur (UNamur) ou Gembloux. Ces éléments de relative séparation culturelle ne sont toutefois pas propres à la Belgique et se retrouvent également dans d'autres pays européens multilingues (la Suisse, par exemple). En Belgique, les associations scientifiques sont également organisées selon les communautés. Seules certaines institutions dépendent du pouvoir fédéral, comme l'Académie des Sciences.
la Musique électronique : l'anticipation du groupe Telex dès 1980, l'émergence de l'electronic body music en 1982, de la new beat en 1987, l'importance et le nombre des événements liés à la House music, à la techno (dont de nombreux festivals majeurs comme I Love Techno, le Festival des Ardentes (Liège), 10 Days Off (Gand), la City Parade, Kozzmozz ou Tomorrowland) en ont fait une plaque tournante européenne des arts liés aux loisirs nocturnes. Aujourd'hui encore ces festivals et de nombreuses discothèques entretiennent l'existence de nombreux artistes consacrés aux musiques électroniques.
la Bande dessinée, et surtout ce qui fut appelé « l'école de Marcinelle »[3], à ajouter au rayonnement international de Tintin et d'Hergé. En particulier, le style de la « ligne claire » semble s'être affirmé par la main d'auteurs essentiellement belges.
Islam en Belgique (350 000-(420 000 ou (781 887, 7-12 %), Exécutif des musulmans de Belgique. Depuis la fin des années 1990, un grand nombre de citoyens musulmans ont fait de la reconnaissance de l’islam et de la lutte contre les discriminations religieuses dans le processus d’institutionnalisation, un enjeu important de la reconnaissance de leur identité et, plus généralement, de l’identité musulmane d’une partie de la population belge. Un certain nombre d’affaires, comme celles concernant le port du voile islamique, ont révélé la crispation de la société belge à l’égard des manifestations de la religion musulmane dans l’espace public[4].
Spiegeltent : fabriquées exclusivement en Belgique et exportées en grand nombre partout dans le monde durant les XVIIIe et XIXe siècles, les Spiegeltenten (en néerlandais dans le texte) étaient de grandes salles de bal mobiles, décorées de loges de bois entourant une piste de danse centrale, surplombées d'un toit de toile, et caractérisées par des murs couverts de miroirs pour accentuer l'impression d'espace. On les retrouve aujourd'hui entre autres au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Écosse, aux États-Unis (Washington et Californie), et en France.
Ses bières (plus de 700 bières différentes dont les fameuses gueuzes, trappistes ou blanches).
Ses vins avec l'appellation contrôlée du Hageland (environ 80 000 bouteilles par an) et les appellations wallonnes plus récentes de Côtes de Sambre et Meuse et « Vins de pays des jardins de Wallonie ».
La Belgique est un pays biculturel, la « littérature belge » réunit à grand peine l'ensemble des productions des auteurs flamands et wallons. Les écrivains belges font partie et participent soit à la littérature française, soit à la littérature néerlandaise. On entendra donc par « auteurs belges » les écrivains, francophones ou néerlandophones, nés sur le territoire belge actuel.
Les écrivains flamands sont couramment lus aux Pays-Bas, et vice-versa ; les écrivains belges francophones sont couramment lus en France et inversement. Mais il est très rare qu'une œuvre flamande pénètre la sphère culturelle francophone et réciproquement les auteurs belges francophones se tournent généralement vers Paris plutôt que vers leurs voisins du nord.
Il existe également une littérature régionale, notamment wallonne.
Prix Victor-Rossel, récompense l'auteur d'un roman ou d'un recueil de nouvelles belge. Il s'agit d'un des événements majeurs de la vie littéraire en Belgique.
Prix Victor-Rossel des jeunes, décerné par un jury composé d'étudiants de dernière année (équivalent BAC) de Belgique.
Prix Marcel Thiry, prix annuel récompensant alternativement une œuvre poétique et une œuvre romanesque.
Prix des auditeurs de la Première, prix décerné par un jury de lecteurs de la RTBF
Prix du rayonnement des lettres à l'étranger, qui récompense une personne de nationalité étrangère à la Belgique
Prix Indications, qui se propose de faire découvrir à un public jeune la littérature belge francophone contemporaine et de l'éveiller à la pratique de la critique littéraire.
Prix Renaissance de la Nouvelle, décerné chaque printemps, par la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, à un nouvelliste élu par un jury franco-belge.
Prix Jean Muno, prix littéraire du Centre culturel du Brabant wallon, décerné tous les deux ans, récompensant une première œuvre éditée, singulière et prometteuse (roman ou recueil de nouvelles). Ce prix récompense des auteurs belges ou vivant en Belgique.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
↑(en) « Belgian painting », sur South African Encyclopedia (SAE) (consulté le ).
↑Ehrenfried Kluckert, section « La peinture gothique », p. 386 à 467 dans le livre L'art gothique, Architecture, sculpture, peinture, sous la direction de Rolf Toman, éditions h.f.ullmann. 2004 (2007 pour l'édition en français). (ISBN978-3-8331-3513-2).
↑"École de Marcinelle" parce que plusieurs éditeurs célèbres étaient établis dans cette ville voisine de Charleroi, dont les Éditions Dupuis.
↑Torrekens, C.,, Diversité Canadienne, Volume 4 :
3, automne 2005, pp 56-58., « « Le pluralisme religieux en Belgique » », Diversité Canadienne, Volume 4, (lire en ligne [PDF])
↑Piret, Pierre, « Le Répertoire des auteurs dramatiques contemporains. Théâtre belge ... », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, Ker éditions, no 15, , p. 216– (ISBN978-2-87106-222-6, ISSN0776-0116, lire en ligne, consulté le ).
Gérald Berche-Ngô, Dictionnaire insolite de la Belgique, Cosmopole, Paris, 2012, 158 p. (ISBN978-2-84630-067-4)
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