L'univers cinématographique Marvel (en anglais : Marvel Cinematic Universe, abrégé en MCU) est une franchisecinématographique produite par Marvel Studios et qui met en scène, dans un univers partagé, des personnages des bandes dessinées (comics) éditées par Marvel Comics. Les comics adaptés sont en majorité l’œuvre du scénariste Stan Lee et du dessinateur Jack Kirby. La franchise est imaginée et mise en route par le producteur Kevin Feige à partir de . Marvel Studios est la propriété de The Walt Disney Company depuis 2010.
Grâce au concept d’univers partagé déjà pratiqué dans les comics, qui permet à des personnages d’apparaître dans d'autres œuvres que celles qui leur sont consacrées, la franchise Marvel met en scène une vaste galerie de personnages sur le temps long et en interaction, qui suscite un attachement fort du public. De façon singulière dans l’histoire du cinéma, la construction de cet univers est planifiée sur de très nombreux films et séries, et fait intervenir une narration à deux échelles : les divers héros sont introduits par des films individuels qui suivent une trame narrative classique mais préparent également le terrain, en filigrane, à une histoire commune[1].
L’univers cinématographique Marvel est organisé en cycles, eux-mêmes subdivisés en « phases ».
Le premier cycle, baptisé « Saga de l'Infini » (« The Infinity Saga » en version originale)[3], comporte en tout trois phases et vingt-trois films, qui introduisent également des héros extérieurs aux Avengers — notamment Ant-Man, Spider-Man, les Gardiens de la Galaxie, Doctor Strange, Black Panther et Captain Marvel. Avec pour fil directeur les Pierres d'Infinité et le personnage antagoniste Thanos, ce cycle culmine par la réunion de quasiment tous les personnages dans le diptyque Avengers: Infinity War () et Avengers: Endgame (). Ce dernier film devient le film de super-héros le plus lucratif de l'histoire avec des recettes approchant les 2,8 milliards de dollars.
Le second cycle, baptisé « Saga du Multivers » (« The Multiverse Saga » en version originale), et la « quatrième phase », débutent en par la diffusion de la série WandaVision sur Disney+. Ce second cycle a été perturbé par la pandémie de Covid-19 et le report de films.
En , trente-quatre films sont sortis en salle.
Développement
Longs-métrages
En 2005, Marvel Studios se prépare à produire ses propres adaptations en film et les distribuer par Paramount Pictures[4]. Auparavant, le studio avait de nombreux contrats de coproduction pour des films de super-héros avec Columbia Pictures, New Line Cinema et notamment un contrat de 7 ans avec la 20th Century Fox[5]. Toutefois, Marvel Studios n'a que peu bénéficié de ces arrangements financiers et cherchait à augmenter ses recettes tout en maintenant le contrôle artistique des projets[6].
Le co-président de Marvel Studios, Kevin Feige, a alors réalisé que s'il n'avait pas entièrement les droits de production de Spider-Man, des Quatre Fantastiques et des X-Men, dont les licences étaient co-détenues respectivement par Columbia pour Spider-Man, et Fox pour les Quatre Fantastiques et les X-Men, Marvel possédait toujours les droits pour les membres centraux des Vengeurs (ou Avengers en version originale). Feige a alors imaginé réaliser son rêve de fan en créant un univers partagé comme Stan Lee et Jack Kirby l'avaient fait dans les comics au début des années 1960[7]. Afin d'assurer un capital de départ, le studio s'est assuré un financement à crédit de 525 millions de dollars sur 7 ans avec Merrill Lynch[6]. L'idée était donc de produire dans un premier temps un film sur chaque héros avant de les réunir dans un film crossover[8].
En 2007, alors qu'il n'a que 33 ans, Feige est nommé président de Marvel Studios. Afin de préserver son intégrité artistique, le studio a formé un comité créatif composé de six personnes familières avec les bandes dessinées : Feige, président de Marvel Studios, Louis D'Esposito(en), président de l'édition Marvel Comics, Dan Buckley, directeur de la création de Marvel, Joe Quesada, l'écrivain Brian Michael Bendis et le président de Marvel Entertainment, Alan Fine.
En , Feige déclare que dans « un monde idéal », les sorties filmiques annuelles comprendraient un film basé sur un personnage existant et un autre sur un nouveau personnage, ce qui selon lui serait « un bon rythme ». Ce ne fut pas toujours le cas, comme en 2013 où les deux productions sont des suites (Iron Man 3 et Thor : Le Monde des ténèbres), ce à quoi il répondit que cela restait « certainement un but à atteindre »[9]. Feige est revenu sur son idée en : « Je ne sais pas si on va rester [sur ce modèle] chaque année, mais on reste là-dessus pour 2014 et 2015. Donc je pense que ce serait bien de continuer ce genre de choses. Je ne sais pas si on [le] fera tout le temps, mais dans un cadre global, je pense que ce serait bien[10]. » En , Feige dit que Marvel Studios veut reproduire le « rythme » que les comic books ont développé, en ayant les personnages dans leurs propres films avant de se réunir dans des films événementiels[11] avec les films Avengers comme piliers[12]. Après la révélation des dates de sortie de la phase III jusqu'en 2019[13], Feige a déclaré : « Je pense que si vous regardez certaines de ces dates annoncées, on arrive à trois dates par an pour certaines. Encore une fois, non pas parce qu'il y a un impératif qui nous force à aller à trois, faire plus que deux films en un an, mais pour une simple raison d'aménagement : il s'agit de gérer des franchises [existantes], film après film, et quand nous avons une équipe prête à travailler, pourquoi leur dire de patienter pendant quatre ans juste parce que nous ne disposons pas d'un créneau ? Nous préférons trouver un moyen de maintenir le rythme[14]. » Quand les titres sont révélés en 2014[15], il ajoute : « le studio est à plein régime en ce moment... ce qui nous a facilité la vie pour la première fois... pour passer à trois films par an [en 2017, 2018 et 2019] au lieu de deux, sans changer nos méthodes[16]. »
Avec l'augmentation du nombre de personnages dans l'univers et en laissant les films individuels respirer et avoir leur propre histoire, et au lieu d'avoir des réunions d'Avengers en dehors de ces films, Feige a déclaré qu'il s'agit de « rappeler au plus grand nombre des spectateurs l'idée que les personnages existent séparément, ne se rassemblant que pour des événements spécifiques et repartir et exister séparément dans leurs propres mondes à nouveau. Tout comme les lecteurs de comics ont fait pendant des décennies et des décennies... Les gens sont en quelque sorte en train d'accepter qu'il y a un bon moment où ils doivent être ensemble et il y a un moment où ils ne peuvent pas[17]. » En , Feige révèle que le scénario écrit par Edgar Wright pour Ant-Man en 2006 a aidé à concevoir les premiers films du MCU[18].
En , Marvel a tenu une conférence de presse pour annoncer les titres des films de la phase III[15] une fois que tout avait été décidé, ce qui a forcé à repousser plusieurs fois l'annonce[16].
Le , Disney-Marvel et Sony Pictures sont parvenus à un accord pour intégrer Spider-Man à l'univers cinématographique Marvel avec un film prévu en 2017 mais en repoussant quatre films[19],[20],[21]. En septembre de la même année, après le rattachement de Marvel Studios aux Walt Disney Studios, le comité de création des studios avait une contribution « nominale » sur les films à venir, bien que les deux studios ont continué à consulter les productions de Marvel Television, qui sont restées sous la direction de Perlmutter. Toutes les décisions clés concernant les futurs films devaient être prises par Feige, D'Esposito et Victoria Alonso. À la fin du mois, avec la quantité d'histoire développée pour les futurs films de la franchise, Feige que seules les « grandes lignes » apparaissaient, bien que parfois on retrouvait « des éléments spécifiques ». Le studio avait également en sa possession divers plans d'urgence pour la réalisation de tous leurs films, dans le cas où ils ne seraient pas en mesure d'obtenir un certain acteur pour reprendre un rôle, ou réacquérir les droits du film sur un certain personnage, comme cela a été le cas en avec Spider-Man.
En , en développant l'univers vers la phase quatre et en réfléchissant aux trois premières, Feige a déclaré : « Je pense qu'il y aura une finalité après les évènements de la phase trois, ainsi que de nouveaux débuts qui marqueront un autre départ ». Joe Russo a ajouté: « On construit des choses et les gens apprécient les expériences accumulées. Mais ensuite, on atteint en quelque sorte un sommet, un moment où on va se dire que cette structure va commencer à être répétitive si nous recommençons, alors que faisons-nous maintenant ? Alors on le déconstruit. Nous sommes en phase de déconstruction avec Captain America: Civil War, puis Avengers: Infinity War, qui sont des films culminants ». Un an plus tard, Feige a estimé qu'après la conclusion de la phase trois, Marvel pourrait abandonner le regroupement des films par phases, en expliquant : « cela pourrait amener à la création d'un nouveau projet ». Il a également mentionné que Avengers: Endgame formerait « une conclusion » aux films et aux scénarios qui le précèdent, la franchise ayant « deux périodes distinctes : le pré-Endgame et le post-Endgame ».
Au sujet de la potentielle « fatigue des super-héros », Feige a déclaré: « En cette année 2016, nous avons les sorties de Captain America: Civil War et de Doctor Strange en novembre, deux films complètement différents. Pour moi, et pour tous les studios Marvel, c'est ce qui fait avancer les choses. Tant que nous surprenons les gens, tant que nous ne tombons pas dans la similarité... l'année prochaine sera également marquée par la sortie des Gardiens de la Galaxie Vol. 2, Spider-Man: Homecoming et Thor: Ragnarok. Ce sont trois films totalement différents... à la différence près qu'ils proviennent du même matériau source et qu'ils ont notre logo Marvel devant les films. À part cela, ils sont très distincts ».
Le , Disney annonce qu'elle va racheter la 21st Century Fox. Ce rachat comprend ainsi les studios 20th Century Fox, qui détenaient jusqu'alors les droits d'adaptation des personnages des films X-Men (dont Wolverine et Deadpool) et des films sur les Quatre Fantastiques[22]. De ce fait tous ces personnages pourront désormais être exploités par Marvel Studios et le cas échéant rejoindre le MCU si Marvel Studios le décide[23]. Le rachat est négocié en , après une offre de 71,3 milliards USD pour contrer une proposition de Comcast à 65 milliards USD[24], puis conclu officiellement le [25].
En , Feige annonce le planning de la phase 4 à la Comic-Con de San Diego, celle-ci étant composée de films et de séries diffusées sur Disney+. Des séries Disney+ supplémentaires pour la phase quatre ont été annoncées à la J23 le mois suivant. En , lors de la journée des investisseurs de Disney, Marvel Studios a révélé des mises à jour concernant les films et les séries annoncés au cours de l'année, en plus des séries et des épisodes spéciaux à destination de la plateforme, dont beaucoup ont été rattachés à la phase 4.
En octobre 2023, un article de Variety révèle qu'à la suite de l'échec critique et commercial du 3e film consacré à Ant-Man, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, l'accueil mitigé voire décevant de plusieurs productions sérielles pour Disney+, les poursuites judiciaires contre l'acteur Jonathan Majors, choisi pour incarner le grand ennemi des phases 5 et 6, et les mauvaises prévisions pour le prochain film The Marvels, Kevin Feige réagit et décide de ralentir le rythme de production afin de répondre aux nombreuses critiques soulevées par la charge de travail des équipes d'effets spéciaux numériques, revenir sur les scripts décevants des films à venir comme celui du reboot de Blade[26]. Ainsi, le mois suivant, Marvel Studios crée le label Marvel Spotlight, qui réunira les productions dont l'intrigue est détachée de l'histoire principale. La mini-série Echo est la première production Marvel Studios sous le label Marvel Spotlight, qui réunira des productions liées au MCU mais sans lien direct avec l'intrigue principale de l'univers partagé, la première production sortant sous ce label est la mini-série Echo[27]. Deux mois plus tard, après la condamnation de l'acteur Jonathan Majors, engagé depuis 2021 pour interpréter à l'écran le nouveau grand ennemi des Avengers, Kang le Conquérant, Marvel se sépare de lui et enlève le sous-titre The Kang Dynasty au cinquième film Avengers prévu pour la phase 6[28].
Droits de distribution des films
Au cours du temps, les droits de distribution des films Marvel Studios ont changé de main plusieurs fois. En , Universal Pictures annonce qu'il distribuera L'Incroyable Hulk[29], un arrangement qui le sépare du contrat de 2005 passé entre Marvel et Paramount, le distributeur des autres films[4]. En , après le succès international d'Iron Man, Paramount signe un contrat pour la distribution mondiale des productions à venir, à savoir Iron Man 2, Iron Man 3, Thor, Captain America : First Avenger et Avengers[30].
Mais fin , The Walt Disney Company rachète Marvel Entertainment pour 4 milliards de dollars. En , Walt Disney Studios rachète les droits de distribution d'Avengers et Iron Man 3 à Paramount Pictures[31], tout en laissant le logo de la Paramount figurer au générique et sur les affiches promotionnelles[32],[33] (Walt Disney Studios Motion Pictures reste le seul studio crédité à la fin de ces films[34]). Disney distribue depuis seul les films de Marvel Studios[35]. En , Disney rachète les droits de distribution d''Iron Man, Iron Man 2, Thor et Captain America: First Avenger à la Paramount[36]. Le film L'Incroyable Hulk reste à part, Marvel et Universal ayant un arrangement où le premier possède les droits du film et le second a les droits de distribution, de même que pour tout film Hulk à produire[37].
En , Sony Pictures Entertainment et Marvel Studios annoncent un arrangement autour de la licence Spider-Man, permettant au personnage d'apparaître dans le MCU, sa première apparition sera dans Captain America: Civil War[38],[39]. De même, Marvel Studios étudie la possibilité pour des personnages du MCU d'apparaître dans des films Spider-Man financés, distribués et contrôlés par Sony Pictures[38]. Ceci se produit pour la première fois avec l'intégration de Robert Downey Jr. au sein de Spider-Man: Homecoming. En juin de la même année, Feige a précisé que l'accord initial avec Sony ne s'appliquerait pas à une quelconque série télévisée du MCU. Les deux studios ont également la possibilité de résilier l'accord à tout moment. Cependant, un petit ajustement a été apporté à un accord de 2011 conclu entre les deux studios (où Marvel a obtenu le contrôle total des droits de marchandising de Spider-Man, en échange d'un paiement unique de 175 millions de dollars à Sony), Marvel ayant la possibilité de réduire ses 35 millions de dollars de paiement à Sony si Spider-Man: Homecoming venait à rapporter plus de 750 millions de dollars.
En , il est annoncé que Disney et Sony ne pouvaient pas parvenir à un nouvel accord concernant les films Spider-Man, Marvel Studios et Feige ayant déclaré ne plus être impliqués dans les futurs films. Deadline Hollywood a rapporté que Disney avait espéré que les futurs films seraient un « arrangement de cofinance 50/50 entre les studios », avec la possibilité d'étendre l'accord à d'autres films liés à Spider-Man, une offre que Sony a rejeté. Au lieu de cela, Sony espérait conserver les termes de l'accord précédent (Marvel recevant 5 % du premier dollar brut du film), mais Disney a refusé. The Hollywood Reporter a ajouté que l'absence d'un nouvel accord marquerait la fin de Spider-Man dans le MCU. Or, en , il a été annoncé que Disney et Sony avaient conclu un nouvel accord permettant à Spider-Man d'apparaître dans la suite de Spider-Man: Far From Home. Disney aurait co-financé 25 % du film en échange de 25 % des bénéfices, tout en conservant les droits de merchandising sur le personnage. Feige a noté que, alors que Sony continuait à construire séparément son propre univers partagé, il était possible que cette version de Spider-Man puisse apparaître dans cet univers. En , Jamie Foxx a été choisi pour reprendre son rôle d'Electro, apparu dans The Amazing Spider-Man: Le Destin d'un Héros, dans le troisième film Spider-Man du MCU. En décembre, il est annoncé qu'Alfred Molina et Kirsten Dunst devraient reprendre leur rôles respectifs de Otto Octavius / Docteur Octopus et Mary Jane Watson de la trilogie de film Spider-Man de Sam Raimi[40],[41], avec, en plus, le retour d'Andrew Garfield en tant que Peter Parker / Spider-Man issu de The Amazing Spider-Man de Marc Webb. Emma Stone devrait également revenir en tant que Gwen Stacy, tandis que Tobey Maguire serait en pourparlers pour revenir en tant que Peter Parker des films de Sam Raimi[41].
Séries télévisées
Disney+
En , Disney entreprend de développer des nouvelles séries télévisées Marvel pour son service de streaming Disney+[42]. En , Kevin Feige a annoncé que des discussions avaient commencé avec Disney concernant toute implication potentielle que Marvel Studios pourrait avoir avec le service de streaming, puisque Feige estimait que la plateforme était « un élément important pour l'entreprise »[43]. En , il a été confirmé que Marvel Studios développait plusieurs séries centrées sur des personnages secondaires des films du MCU qui étaient peu susceptibles d'avoir leur propre film. Chaque série devait compter entre six et huit épisodes et chacune serait produite par Marvel Studios au lieu de Marvel Television, Feige jouant un « rôle pratique » dans le développement de chaque série[44]. Par ailleurs, ce dernier a précisé que les séries en cours de développement « raconteraient des histoires trop développées pour être adaptées en film »[45]. Il a également ajouté que Disney souhaiter développer des séries Marvel afin de « dynamiser la créativité » au sein de Marvel Studios, puisqu'on leur proposait de travailler dans un tout autre environnement[46].
La première bande dessinée liée au MCU est sortie en 2008[55]. Joe Quesada a décrit son plan d'expansion de l'univers vers les bandes dessinées en déclarant : « Il s'agit d'histoires se déroulant dans la continuité des films. Ce ne sont pas nécessairement des adaptations directes des films, mais peut-être quelque chose qui s'est passé hors écran et qui a été mentionné dans le film... Kevin Feige est impliqué dans ce projet et dans certains cas, peut-être que les scénaristes des films le seraient également »[56]. Marvel Comics a travaillé avec Brad Winderbaum, Jeremy Latcham et Will Corona Pilgrim au sein des studios Marvel pour décider des concepts qui devraient être abordés, ce qu'il faudrait montrer dans les bandes dessinées, et ce qu'il faudrait laisser aux films[57]. Marvel a précisé quelles bandes dessinées seraient considérées comme des histoires canoniques du MCU, le reste étant simplement inspiré des films[58].
En , Marvel a annoncé Les Éditions uniques Marvel (Marvel One-shots), qui sont des courts-métrages édités en direct-to-video contenus dans les éditions Blu-Ray des films de l'univers cinématographique Marvel[59]. Ils mettent en scène des personnages secondaires des films, vivant une histoire indépendamment des Avengers.
Le Consultant (The Consultant) : inclus dans le Blu-ray de Thor. Il raconte comment les agents Coulson et Sitwell ont fait en sorte que Tony Stark rende visite au général Ross dans la scène post-générique de L'Incroyable Hulk.
Une drôle d'histoire en allant voir le marteau de Thor (A Funny Thing Happened on the Way to Thor's Hammer) : inclus dans le Blu-ray de Captain America: First Avenger. La folle aventure de Phil Coulson qui arrête un braquage dans une station-service avant d'aller voir le marteau de Thor.
No 47 (Item 47) : inclus dans le Blu-ray de Avengers. Un couple, ayant trouvé une arme extraterrestre à New-York, se fait repérer par le SHIELD après avoir commis des braquages dans plusieurs banques.
Agent Carter (Agent Carter) : inclus dans le Blu-ray de Iron Man 3. Le court-métrage raconte comment l'agent Peggy Carter, alors bureaucrate, devient un membre du SHIELD.
Longue vie au roi (All Hail the King) : inclus dans le Blu-ray de Thor : Le Monde des ténèbres. Trevor Slattery, le faux Mandarin d'Iron Man 3, arrive en prison et doit défendre sa réputation de leader terroriste alors que le gang des Dix Anneaux en veut à sa vie.
La liste de courses de Peter (Peter's to do list) : inclus dans le Blu-ray de Spider-Man: Far From Home. Peter effectue plusieurs choses de sa liste de course comme aller chercher son passeport, acheter un adaptateur de prise ou encore mettre fin aux activités d'un groupe mafieux.
En , le vice-président du développement et de la production d'animation de Marvel, Cort Lane, a déclaré que des liens animés avec le MCU étaient « en préparation »[60]. En juillet, Marvel Studios s'est associé à Google pour produire le programme de fausses informations nommé WHIH: New Front (ou WHIH: World News)[61]. Il s'agit d'une fausse chaîne d'information disponible sur YouTube gratuitement, comptant deux saisons, chacune de 5 épisodes. Ce programme sert d'introduction à différents films. La première saison parle du piratage de la société où Scott Lang travaillait, et de la société Pym Technologies (préparant Ant-Man). La seconde saison parle des accords de Sokovie, de la catastrophe du Wakanda, des évènements relatés dans Avengers: l'ère d'Ultron, et de la rébellion de Steve Rogers (vue dans Captain America: Civil War). Elle traite de l'importance et de l'impact des super héros dans le monde.
En , la web-sérieMarvel's Agents of SHIELD: Slingshot est diffusée. Il s'agit d'une série dérivée de la série télévisée Les Agents du SHIELD et elle se concentre sur le personnage de Elena Rodriguez, dite Yo-Yo. Mise en ligne en , elle compte une saison de 6 épisodes, racontant une aventure se déroulant entre les saisons 3 et 4 de la série alors que les Accords de Sokovie commencent à être rédigés. En , Sony a créé une version réelle du site fictif TheDailyBugle.net dans le cadre d'une campagne marketing pour promouvoir Spider-Man: Far From Home. Inspiré par de véritables sites web « qui poussent au complot », comme celui d'Alex Jones, le site présente J.K. Simmons reprenant son rôle de J. Jonah Jameson dans une vidéo où il dénonce Spider-Man, avant d'ajouter « Merci d'avoir regardé. N'oubliez pas d'aimer et de vous abonner ! »[62]. En , Marvel Studios a annoncé I am Groot, une série de courts métrages mettant en vedette le personnage de Baby Groot pour Disney+[63], ainsi que Les Légendes des Studios Marvel, une docu-série consacrée aux personnages du MCU[64].
Pratiques commerciales
Marvel Studios a développé des pratiques commerciales spécifiques pour créer son univers partagé, notamment en choisissant des réalisateurs reconnus en tenant compte de leurs travaux antérieurs. Feige a fait remarquer : « Il n'est pas nécessaire d'avoir réalisé un film rempli d'effets spéciaux pour faire un grand film. Vous devez juste avoir fait quelque chose de singulièrement génial »[65], ajoutant : « Cela a bien fonctionné pour nous quand nous avons embauché des personnes comme Jon Favreau, Joss Whedon, Kenneth Branagh et les frères Russo, qui ont fait de très, très bonnes choses. Il est très rare qu’un film de super-héros fasse partie de la catégorie des films marquants »[66]. Le studio était donc à la recherche de cinéastes à embaucher capables de réaliser un film[67]. Lors de l'embauche de ces derniers, le studio a généralement « un noyau d'une idée de ce qu'il désire », qui est présenté aux potentiels réalisateurs au cours de plusieurs réunions pour discuter du développement du film. « Et si au cours de trois, quatre ou cinq réunions, ils réussissent bien mieux que ce que nous leur annonçons au départ, ils obtiennent généralement le poste », selon Feige[67]. Plus tard, tout en développant ce processus, Feige a expliqué qu'avant de parler d'un film à des réalisateurs, Marvel Studios prépare souvent un lookbook, des influences des bandes dessinées par le département de développement visuel de Marvel, pour créer un modèle visuel pour le film. Celles-ci sont rassemblées lors de réunions que le studio organise tous les 18 mois environ pour planifier et développer les phases du MCU. Cependant, ces lookbooks ne sont pas toujours montrés aux réalisateurs, Marvel préférant parfois laisser le réalisateur proposer ses propres idées en premier[68].
Lors du développement de Doctor Strange, Scott Derrickson n'a pas bénéficié d'un lookbook, mais a plutôt dévoilé sa véritable conception du film, avec des concept art et des storyboards qu'il avait lui-même réalisés avec son équipe. En revanche, Marvel a partagé plusieurs idées différentes sur ce que à quoi Thor: Ragnarok pourrait ressembler avec certains réalisateurs. Pour cela, Taika Waititi a créé une bobine de grésillement en utilisant des clips d'autres films pour présenter sa vision basée sur les idées de Marvel, une pratique que Marvel a déconseillé car elle « peut souvent être catastrophique ». Cependant, Derrickson et Waititi ont finalement tous les deux été embauchés pour réaliser les films[68]. Pour Captain America: Le Soldat de l'Hiver, Anthony et Joe Russo ont rencontré le studio quatre fois en deux mois avant leur embauche, au cours desquels ils « ont continué à être de plus en plus précis sur leur vision », mettant en place des vidéos de présentation, des storyboards, des pages de script. « Nous avons validé un livre de 30 pages contenant tout ce que nous ferions avec le personnage, du thème du film à son ton, en passant par le style de combat »[69].
Lorsque le studio a embauché Kenneth Branagh et Joe Johnston pour respectivement réaliser Thor et Captain America: First Avenger, il s'est assuré que les deux réalisateurs étaient ouverts à l'idée d'un univers partagé et à l'inclusion de scènes du montage d'Avengers dans leurs films[70]. Joe Russo a déclaré : « C'est un élément très passionnant. Que pouvons-nous mettre en place pour l'avenir ? On nous propose constamment des idées qui affectent non seulement notre film, mais qui peuvent également avoir une influence sur d'autres films »[66]. Son frère Anthony a ajouté : « Ce qui est formidable à propos de l'univers cinématographique Marvel, c'est qu'il s'agit d'un univers très vaste et interconnecté, où les personnages connaîtront leur ascension et leur chute, pour ainsi dire. Au fur et à mesure que l'on avance, on peut commencer à voir que la franchise adopte le même modèle, comme dans les bandes dessinées, où il y a une conclusion avec certains personnages et un début avec d'autres personnages »[71]. Il a ajouté que, pour que les réalisateurs « s'intègrent » chez Marvel, ils doivent comprendre comment « interpréter une histoire plus large et la transformer en un moment unique », tout en la gardant connectée aux autres films[66].
En permettant aux réalisateurs et aux scénaristes de travailler dans le concept d'univers partagé, Joe Russo a déclaré que Feige a « de grandes idées sur lesquelles travailler, mais la façon dont vous y parvenez est un peu ouverte à l'interprétation et à l'improvisation ». Lors de l'écriture de Captain America : Le Soldat de l'Hiver, les frères Russo ont dû faire face à l'idée que le SHIELD soit infiltré par Hydra, Joe affirmant : « la façon nécessaire pour y arriver dépend de nous. Et je pense que la raison pour laquelle Marvel a connu un tel succès est que c'était un plan clair, que tout est interconnecté et qu'ils construisent un capital émotionnel avec chaque film »[72]. Plus tard, il a expliqué qu'une fois que l'équipe créative de chaque film a trouvé un concept, elle « pose des questions pour savoir si cela interférerait avec le scénario dans un autre film. Ou que se passe-t-il dans un certain film, peut-elle en intégrer une certaine partie dans le film qu'elle conçoit ? C'est là que vous commencez à rechercher l'interdépendance, mais il est très important que le concept soit créé dès le début, parce que vous devez protéger l'idée »[69].
Loeb a expliqué que Marvel Television se considère « comme une entreprise de producteurs qui travaillent pour soutenir la vision des showrunners. Mais nous sommes impliqués dans tous les aspects de la production — que ce soit avec les scénaristes, le montage sur le plateau, le casting — chaque étape de la production passe par l'équipe Marvel pour raconter la meilleure histoire possible ». Il a ajouté que le studio est capable de travailler sur différentes séries à destination de plusieurs services, car « cela nécessite simplement que nous nous assurions qu'il y ait toujours quelqu'un de familier avec le milieu pour diriger la production »[73].
Marvel Studios a également commencé à engager ses acteurs pour plusieurs films, notamment avec Samuel L. Jackson, qui a signé un contrat de neuf films[74]. En , Feige a déclaré que le studio faisait signer à tous les acteurs des contrats pour plusieurs films, la norme étant pour 3 ou plus, tandis que les contrats pour 9 ou 12 films sont « plus rares »[75]. Les contrats avec les acteurs comportent également des clauses qui permettent à Marvel d'utiliser jusqu'à trois minutes de la performance d'un acteur d'un film pour une autre production, ce que le studio décrit comme un « matériau de transition »[76]. Chez Marvel Television, des acteurs tels que Charlie Cox (Matt Murdock / Daredevil dans Daredevil) et Adrianne Palicki (Bobbi Morse / Oiseau moqueur dans Les Agents du SHIELD ) sont contractuellement obligés d'apparaître dans un film Marvel si on leur demande[77]. En , après avoir joué le rôle de Claire Temple dans la première saison de Daredevil, Rosario Dawson a signé avec Marvel pour revenir dans la deuxième saison de la série dans le cadre d'un « accord télévisé exclusif » qui lui permet également d'apparaître dans n'importe quel autre série Marvel de Netflix[78]. Le personnage de Dawson a également été présent dans toutes les autres séries de Netflix, à l'exception de The Punisher, le reliant de la même manière que le personnage de Nick Fury de Jackson dans les films[79].
En , Marvel a signé un contrat exclusif avec Joss Whedon jusqu'en pour le cinéma et la télévision. De cette manière, Whedon « contribuerait de manière créative » à la phase deux du MCU et développerait la première série télévisée liée à l'univers[80]. En , Whedon a élargi ses responsabilités de consultant, en déclarant : « Je comprends ce que Kevin Feige veut faire et vers où il se dirige, je lis les scripts, je parle aux réalisateurs et aux scénaristes, je donne mon opinion. Parfois, il peut y avoir de l'écriture. Mais je n'essaye pas de modifier les choses, j'essaye juste d'être utile »[81]. Plus tard, il a également expliqué que « Puisque l'histoire a déjà été approuvée et que tout le monde sait ce que nous faisons avec Avengers 2, nous pouvons vraiment l'exposer. Ce n'est pas comme si quelqu'un disait : "eh bien, je ne sais pas, et si j'en ai besoin ?". Vous voulez honorer les événements du dernier film, mais vous ne voulez pas leur être redevable, parce que certaines personnes verront Avengers 2 n'auront vu aucun des films intermédiaires ou même Avengers 1 ». Il a également trouvé que le travail à la télévision et la rédaction de scénarios étaient « un excellent terrain d'entraînement pour gérer cela, parce qu'on vous donne un tas de pièces et on vous dit de les adapter, même si cela est difficile »[82].
Lorsque les frères Russo et les scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely travaillaient sur Avengers: Infinity War et la phase trois en général, ils ont vu « une ligne directrice, du Soldat de l'Hiver, en passant par Civil War, jusqu'à Infinity War », avec des films comme Doctor Strange et Thor: Ragnarok jeter les bases du « point culminant » d'Infinity War. Par la suite, ils ont parlé aux réalisateurs et aux scénaristes des autres films de la phase trois presque chaque semaine, pour s'assurer que tout s'aligne correctement[83]. Peyton Reed, réalisateur d'Ant-Man et d'Ant-Man et la Guêpe, a estimé que la relation et la collaboration entre les réalisateurs de la phase trois étaient « probablement la chose la plus proche d'un studio system des années 30 ou 40, où vous êtes tous sur le terrain et vous travaillez tous sur des choses différentes »[84].
En , avec l'annonce de son retour pour écrire et réaliser Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, James Gunn a révélé qu'il travaillait avec Marvel « pour aider à concevoir ces histoires, et pour s'assurer aussi que l'avenir cosmique de Marvel était aussi spécial, authentique et magique »[85]. Cependant, en , Disney et Marvel ont rompu leurs liens avec Gunn à la suite d'une controverse entourant le réalisateur, concernant plusieurs vieilles blagues qu'il avait faites sur Twitter[86],[87]. En octobre, Disney et Marvel Studios reviennent finalement sur leur décision et réembauchent Gunn en tant que réalisateur du film[88].
Le , Disney entame une exposition interactive intitulée Marvel Studios: Ten Years of Heroes au ArtScience Museum de Singapour jusqu'au présentant en 10 sections les grands moments des 19 premiers films de l'univers[89].
En , en raison de l'impact de la pandémie de Covid 19 sur les cinémas et les studios, Marvel Studios a commencé à évoquer des contrats mis à jour pour les acteurs, les scénaristes, les réalisateurs et les producteurs pour recevoir une compensation ajustée au cas où un film devrait sortir sur Disney+ plutôt qu'au cinéma. The Wrap a indiqué que les nouveaux contrats ne s'appliqueraient qu'aux films sur le point d'entrer en production et qu'il n'était pas clair si des ajustements seraient apportés pour les films déjà terminés mais pas encore sortis[90].
À partir de cette date, Marvel Studios regroupe rétrospectivement les 6 premiers films de son univers dans un ensemble appelé « phase I » et communique sur les films à venir en tant qu’éléments des phases suivantes.
Initialement, la phase II devait se conclure avec le film choralAvengers : L'Ère d'Ultron. Cependant, Kevin Feige a déclaré en lors d’une présentation de la phase III que le film Ant-Man n’en constituait plus l’introduction, et qu’il serait considéré à la place comme le dernier film de la phase II[93].
Le , le studio retire la date du film Inhumans, initialement prévu pour 2019, de son calendrier. Kevin Feige déclare : « Ce n'est pas parce qu'ils le font à la télé que l'on ne fera pas le film, c'est plutôt qu'on ne sait pas QUAND on pourra le faire »[94]. En , il est bel et bien confirmé que le film ne verra pas le jour[95].
Le à la Comic Con de San Diego, la phase IV a été annoncée avec 5 films, liés aux cinq séries en développement sur Disney+ (Falcon et le Soldat de l'Hiver, WandaVision, Loki, What If...?, Hawkeye). D'autres films en projet, comme les suites de Black Panther, Captain Marvel et les Gardiens de la Galaxie, ainsi que des reboots des X-Men, Blade et les Quatre Fantastiques sont confirmés sans avoir été rattachés à une continuité.
Le , il est annoncé qu'Armor Wars, initialement prévu en tant que série sur Disney+, est finalement en projet en tant que film à part entière pour une sortie au cinéma[54].
En , il est annoncé que des mini-séries dérivées vont être produites et diffusées sur la future plateforme de streaming de Disney, notamment l'une centrée sur le personnage de Loki et une autre sur Wanda Maximoff[106]. Dans les semaines qui suivent, Marvel et Netflix annoncent l'annulation de Iron Fist, Luke Cage et Daredevil, puis en février, les deux dernières séries produites pour Netflix, The Punisher et Jessica Jones, sont officiellement non renouvelées. Le contrat originel interdisant de réutiliser les personnages de Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist sur une autre plate-forme avant deux ans, si de nouvelles séries pour Disney+ ne sont pas exclues, elles ne seront pas créées avant 2020 ; le personnage du Punisher n'est pas inclus dans le contrat car sa série est dérivée de Daredevil[107]. Une troisième série centrée sur Clint Barton / Hawkeye pour Disney+ est annoncée en , l'acteur Jeremy Renner reprenant le rôle, et racontant la passation du nom à Kate Bishop[108].
En septembre 2022, Kevin Feige confirme la série Armor Wars avec Don Cheadle, après un silence autour de la production de plus de deux ans, et dévoile également un nouveau logo pour cette dernière. Quelques jours plus tard, le 29 septembre, il est dit que la série est finalement développée en tant que film à part entière[54].
Après une première période de développement, devant les retours décevants sur le début de cette nouvelle série, les producteurs de Daredevil: Born Again ont décidé de reprendre l'écriture depuis le début ; plus tard, d'Onofrio confirme que les scénaristes ont finalement décidé de considérer les événements des séries Netflix comme faisant partie du canon de l'univers cinématographique Marvel[109].
Le , Kevin Feige annonce un nouveau projet sur les Gardiens de la Galaxie spécial Noël diffusé en exclusivité sur la plateforme Disney+ pour . Ce téléfilm servira de prologue au film Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 prévu en 2023. C'est le premier projet de Marvel Studios, hors séries, à être pensé pour une diffusion directement sur une plateforme de streaming sans une sortie prévue au cinéma.
L'Univers Cinématographique Marvel a fait l'objet de comics adaptés à l'univers des films. Certains de ces comics retranscrivent l'histoire de ces derniers, d'autres relatent des histoires en relation avec l'univers cinématographique (prologue ou histoire annexe). Ils sont publiés aux États-Unis par Marvel Comics et en France par Panini Comics.
The Wakanda Files: A Technological Exploration of the Avengers and Beyond est une collection de documents, d'articles, de plans et de notes amassés tout au long de l'histoire par les War Dogs du Wakanda à la demande de Shuri. Il est organisé selon différents domaines d'étude et couvre les progrès technologiques dans tout l'univers cinématographique Marvel. Le livre a été écrit par Troy Benjamin et publié par Epic Ink et Quarto Publishing Group. Il a un contenu imprimé avec de l'encre UV qui peut être visualisé avec des lampes UV en forme de perles Kimoyo[Quoi ?] fournies avec le livre. Il a été publié le [122].
Jim Vorel de Herald & Review décrit le MCU comme « compliqué » et « impressionnant » mais ajoute qu'« à mesure que le nombre de héros ayant leur adaptation augmente, l'univers global devient très confus »[195]. Kofi Outlaw de Screen Rant explique que si Avengers est un succès, « Marvel Studios a encore de la marge pour améliorer leur approche pour construire un univers cinématographique partagé »[196]. Certains critiques ont regretté le fait que le souhait de faire un univers partagé fait que certains films ne fonctionnent pas seuls. Dans sa critique de Thor : Le Monde des ténèbres, Scott Mendelson de Forbes assimile le MCU à « une série télévisée de luxe », où Le Monde des ténèbres serait « un épisode stand-alone qui contiendrait un peu de mythologie »[197]. Matt Goldberg de Collider considère que si Iron Man 2, Thor et Captain America: First Avenger sont des productions de qualité, « ils n'ont jamais vraiment été des films en eux-mêmes », les détours scénaristiques impliquant le SHIELD ou les personnages à apparaitre dans Avengers pénalisant les histoires des films[198].
Après la fin de la première saison des Agents du SHIELD, Mary McNamara pour le Los Angeles Times a apprécié les connexions faites entre la série et les films, déclarant : « jamais auparavant la télévision n'a été littéralement mariée à des films, chargée de raconter les petites histoires et de créer le liant d'une franchise filmique en cours... [Les Agents du SHIELD] n'est plus seulement une très bonne série en soi, elle fait partie de l'ensemble multi-plates-formes Marvel. Elle fait face à un avenir en perpétuelle réinvention, et qui le met en première ligne de la course vers une possible domination mondiale[199] ». Terri Schwartz de Zap2it appuie cette position, bien qu'elle ajoute que Les Agents du SHIELD a dû gagner du temps avant de bénéficier des ressorts narratifs de Captain America : le Soldat de l'hiver[200].
À la sortie de la première bande-annonce d'Ant-Man, Michael Doran de Newsarama et Graeme McMillian de The Hollywood Reporter ont eu un débat « pour et contre » sur la façon de voir le film par rapport à l'univers établi par Marvel, finissant par conclure qu'il semblait évident que l'essoufflement des fans comme des films était inéluctable, comme le laissait présager Thor : Le Monde des ténèbres, la question était de prédire à quel moment cela allait arriver[201]. Lors de la sortie du film, McMillian continue en se basant sur l'antagoniste du film, Darren Cross, pour critiquer la faiblesse générale de l'écriture des opposants au héros, se ressemblant beaucoup alors que leurs versions comics sont bien plus nuancées[202].
Impact sur les autres studios
Après la sortie d'Avengers en , Tom Russo, de Boston.com, a remarqué que la seule fois où l'idée d'un univers filmique partagé fut exploitée était lors de la sortie d'Aliens vs. Predator et sa suite, mais qu'auparavant, elle n'avait presque jamais été considérée à Hollywood[7]. Depuis ce moment, le modèle créé par Marvel Studios a commencé à être copié par d'autres studios possédant les droits d'exploitation de comics. En , Tuna Amobi, un analyste média pour Standard & Poor's Equity Research Services, constate que dans les trois à cinq années qui vont suivre, les studios hollywoodiens vont lancer plusieurs « mégafranchises », alors qu'ils misaient sur un blockbuster par an jusque-là, car Disney a prouvé que cette approche pouvait être une « mine d'or »[203]. D'un autre côté, Doug Creutz, analyste média pour Cowen and Company, pressent que le rythme de production (une dizaine de films pour quatre studios) va diminuer l'impact de ces films et épuiser le public[203]. Malgré ces critiques sur le grand nombre de films dans le MCU, l'engouement pour la série de films de Marvel Studios ne semble pas faiblir, au contraire, puisque chaque film a rapporté en moyenne 300 millions d'euros de plus que les films Marvel produits par d'autres studios comme Sony ou 20th Century Fox, et 6 films (sur les 21 produits et distribués en salle) ont déjà passé le milliard de dollars de recettes au box-office, réalisant souvent le meilleur score de l'année[204].
En , Patrick Shanley, de The Hollywood Reporter, a estimé que « les principales différences entre une franchise régulière, comme la saga Fast and Furious ou Pitch Perfect, sont qu'un univers partagé correspond à la quantité de planification et d'imbrication nécessaire entre dans chaque film individuel. Il est trop facile de faire un film qui existe uniquement dans le but de mettre en place de futurs épisodes et d'élargir un monde, plutôt qu'un film qui se distingue par ses propres mérites tout en faisant allusion ou en faisant un clin d'œil habilement à sa place. En cela, le MCU s'est épanoui ». Il a estimé « qu'Iron Man lui-même visait à être une expérience autonome agréable, pas comme une publicité globale pour 17 films suivants. Cette mentalité a persisté dans la plupart des films MCU au cours de la dernière décennie, ce qui est d'autant plus impressionnant que sa liste de héros dépasse maintenant la barre des deux douzaines »[205].
En , après la victoire en procès contre Joe Shuster sur les droits de Superman, Warner Bros. annonce relancer son vieux projet de film sur la Justice League, réunissant les icônes de DC Comics tels que Batman, Superman et Wonder Woman. Warner Bros. prend le contre-pied de Marvel Studios en produisant d'abord le film réunissant les super-héros avant de lancer les histoires individuelles[206]. La sortie de Man of Steel en 2013 devait marquer le début d'un nouvel univers filmique pour DC et poser les bases des films à venir[207]. En , le PDG de DC Geoff Johns confirme que l'univers des séries télévisées en cours, Arrow et son spin-off Flash, est différent de celui de Man of Steel et de Batman v Superman : L'Aube de la justice[208]. En , Warner Bros. et DC annoncent un plan de neuf films, comme l'ont fait Marvel et Disney auparavant[209], et les titres sont révélés en [210]. Johns explique son approche comme un multivers, où les films et chaque série télévisée peuvent avoir leurs univers propres et leurs propres visions des choses[211].
Discutant de l'échec apparent du premier film d'équipe de l'univers cinématographique DC, Batman v Superman : L'Aube de la justice, et pour établir un équivalent réussi du MCU, Emily VanDerWerff a noté que là où le MCU a un dirigeant, à savoir Kevin Feige, le DCEU a le réalisateur Zack Snyder, dont les films DC « partent apparemment de l'hypothèse que les gens ne sont pas venus pour voir une histoire individuelle mais une longue série de taquineries pour d'autres. C'est comme s'il savait ce qu'il devait faire, mais qu'il ne pouvait pas se concentrer sur la tâche à accomplir »[212]. Par la suite, en , Warner Bros. a confié la supervision du DCEU à Johns et à l'exécutif Jon Berg dans une tentative « d'unifier les éléments disparates des films de DC » et d'imiter le succès de Marvel. Tous deux sont devenus producteurs de Justice League, en plus de l'implication de Johns dans plusieurs films individuels tels que le processus de post-production de Suicide Squad ou le processus d'écriture d'un film autonome de Batman[213]. Après la sortie réussie de Wonder Woman en , DC a décidé de commencer à désaccentuer la nature partagée de leurs films, la présidente de DC Entertainment, Diane Nelson, déclarant : « Notre intention est certainement d'aller de l'avant, et elle consiste à utiliser la continuité pour nous assurer que rien ne diverge d'une manière qui insensée, mais il n'y a aucune insistance sur une histoire globale ou une interconnectivité dans cet univers. À l'avenir, vous verrez que l'univers DC est un univers à part entière, mais qui vient du cœur du cinéaste qui les crée ». De plus, DC a commencé à se concentrer sur des films complètement différents de ce qui avait été fait auparavant, à savoir des films plus sombres et plus matures, le premier étant centré sur le Joker[214].
20th Century Fox
En , 20th Century Fox lance son projet de créer un univers partagé à partir des droits des deux franchises Marvel dont ils ont les droits d'exploitation, les Quatre Fantastiques et les X-Men, sous la supervision de Mark Millar[215]. X-Men: Days of Future Past a été vu comme la base d'un nouvel univers partagé sur différentes franchises avec les super-héros mutants[216], mais en , Simon Kinberg, scénariste pour Les 4 Fantastiques, explique que ce film ne se placerait pas dans le même univers que celui des films X-Men, car selon lui, aucun film X-Men n'a fait mention d'une équipe de super-héros, et inversement, les 4 Fantastiques n'aurait « rien de fantastique » dans un monde avec des mutants aux super-pouvoirs[217]. En , Bryan Singer dit que la possibilité d'un cross-over dépendra du succès de X-Men: Apocalypse et de Les 4 Fantastiques[218].
Considérant que les efforts de Singer pour établir un univers étendu avec X-Men : Apocalypse, similaire au MCU, n'ont pas atteint les standards établis par Marvel, VanDerWerff remarque que contrairement au talent de Kevin Feige d'agir comme un « pseudo-showrunner », Singer reste « coincé dans le film et la façon dont on raconte un scénario au cinéma », ainsi « quand arrive le moment de rattacher Apocalypse avec les arcs établis dans First Class (réalisé par Matthew Vaughn), la réalisation de Singer et le script de Kinberg reposent tous deux sur des moyens rebattus et un storytelling forcé », indiquant une incapacité à « envisager le tableau entier comme le demande ce genre de méga-franchise[219]. ». Dans sa critique de Dark Phoenix, Joe Morgenstern de The Wall Street Journal qualifie la série de films X-Men comme « une franchise notoirement erratique[220]. ». Geoffrey Crété pour ÉcranLarge pointe également le manque de continuité dans la série de films parmi les raisons de l'échec de Dark Phoenix, mais reconnaît à celle-ci le mérite d'avoir participé à relancer le genre super-héroïque au cinéma[221].
En , Disney annonce son intention d’acheter la 21st Century Fox, maison-mère de 20th Century Fox pour 53 milliards d'USD[222],[223],[224] avec pour but de récupérer les licences Marvel détenues par la Fox[225]. Cet achat finalisé en mettra un terme à l'univers partagé des Quatre Fantastiques et des X-Men.
En , la co-présidente de Sony Pictures Entertainment, Amy Pascal, annonce les plans du studio pour étendre l'univers des films de Marc Webb The Amazing Spider-Man, avec plusieurs spin-offs sur les personnages de l'univers de Spider-Man, Marc Webb confirmant en disant que The Amazing Spider-Man 4 pourrait ne pas se concentrer uniquement sur Spider-Man[216]. En , Sony annonce les films sur Venom et les Sinistres Six. IGN fait immédiatement la comparaison avec les films Marvel, décrivant ce choix d'univers étendu comme un « effet Avengers »[226]. Sony fait un choix différent de Marvel et la Fox en étendant l'univers par des films centrés sur les adversaires de Spider-Man[203].
En , après la mauvaise réception de The Amazing Spider-Man 2 par les fans et la fuite de mails entre Sony Pictures et Marvel Studios, les deux studios annoncent que la franchise Spider-Man serait de nouveau remaniée, avec un nouveau film co-produit par Feige et Pascal pour une sortie le , permettant au personnage d'être pleinement intégré au MCU après une apparition dans Captain America: Civil War. Sony Pictures va continuer de financer, distribuer et participer à la direction artistique des films Spider-Man[38]. Les suites de The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros sont alors annulées, seuls les films spin-off sur les Sinister Six, Venom et des personnages féminins sont encore en production, sans la participation de Feige[227].
En , alors que Spider-Man: Far From Home est devenu le plus gros succès en salles d'un film produit par Sony Pictures, les renégociations de l'accord entre Marvel Studios et Sony échouent, le premier voulant revenir sur la part des revenus générés par les films Spider-Man et la passer de 5 % à 50 %. En conséquence, il est annoncé que Marvel Studios ne serait plus producteur des films Spider-Man à l'avenir, deux films étant encore prévus et Tom Holland étant encore sous contrat pour un film[228],[229]. Un nouvel accord est trouvé en et le troisième film centré sur Spider-Man avec Tom Holland dans le rôle est annoncé pour , faisant partie du MCU, le personnage devant également apparaitre dans un autre film de l'univers partagé.
Depuis l'arrivée du multivers, des personnages de films Marvel non produits et distribués par Marvel Studios apparaissent dans l'univers cinématographique.
Longtemps gardés sous silence par la production et les acteurs concernés, Tobey Maguire et Andrew Garfield font leur grand retour dans leurs rôles de Spider-Man, apparus respectivement dans la saga de Sam Raimi et celui de Marc Webb, formant ainsi un trio avec celui de la saga actuelle, incarné par Tom Holland. Enfin, Tom Hardy fait une apparition dans la première scène post-générique, en tant que Venom, rôle qu'il a tenu dans les films Venom et Venom: Let There Be Carnage. La scène post-générique de Spider-Man: No Way Home avec Tom Hardy fait suite à celle de Venom: Let There Be Carnage. Avec l'introduction du multivers, Marvel Studios et Sony Pictures se sont permis de connecter leurs univers respectifs, l'Univers Cinématographique Marvel et le Sony's Spider-Man Universe (SSU). Ainsi, si chacun des films des studios existent dans leur propre univers, ils se partagent le même multivers[230]. L'inverse se produit dans la scène post-générique de Morbius où le personnage du Vautour, incarné par Michael Keaton dans Spider-Man: Homecoming, arrive dans l'univers de Sony, à la suite du sort de Doctor Strange dans Spider-Man: No Way Home.
Après l'acquisition par Disney en 2009, les films Marvel ont commencé à être commercialisés dans l'attraction Innoventions de Tomorrowland à Disneyland. Pour Iron Man 3, l'exposition intitulée Iron Man Tech Presented by Stark Industries présente le même écran d'armure qui a été présenté au San Diego Comic-Con 2012, avec les Marks I-VII et le nouveau Mark XLII. En outre, il existe un jeu de simulation, intitulé Become Iron Man, qui utilise la technologie de type Kinect pour permettre au spectateur d'être enveloppé dans une armure animée Mark XLII et de participer à une série de tests dans lesquels le visiteur tire des rayons répulsifs et vole dans l'atelier de Tony Stark. Le jeu est guidé par JARVIS, qui est à nouveau interprété par Paul Bettany. L'exposition présente également des écrans plus petits comprenant des casques et des pièces d'armures des films précédents, ainsi que le gant et la chaussure d'une séquence d'action dans Iron Man 3[231]. L'exposition pour Thor: Le Monde des Ténèbres porte le nom de Thor: Trésors d'Asgard, et présente des reliques asgardiennes avant de transporter les visiteurs dans la salle du trône d'Odin, où ils sont accueillis par Thor.
De mai à , Disneyland Resort a présenté le Summer of Heroes, qui voit des membres des Gardiens de la Galaxie et des Avengers faire des apparitions dans tout le parc. De plus, l'événement Guardians of the Galaxy: Awesome Dance Off a été présenté, impliquant Peter Quill / Star-Lord diffusant de la musique de sa boombox, ainsi que Avengers Training Initiative, une expérience où Black Widow et Hawkeye forment un groupe de jeunes recrues pour voir si elles ont ce qu'il faut pour être un Avengers[232].
La version à Hong Kong Disneyland a été annoncée en 2016, dans le cadre du plan d’agrandissement du parc. Il reprend une partie de Tomorrowland et se nomme Stark Expo, et non Avengers Campus comme les deux autres lands Marvel. Dans Stark Expo, les visiteurs sont invités à rejoindre les Super Héros dans leurs batailles à travers trois attractions :
Iron Man Experience, une attraction 3D de simulation de mouvements tout comme Star Tours à Tomorrowland à Hong Kong Disneyland, qui a ouvert le . L’attraction est basée sur le personnage de Marvel ComicsIron Man, devenant la première attraction Disney à être basée sur une propriété Marvel. Sur le plateau de la fiction Stark Expo, Tony Stark recrute des invités pour repousser les extraterrestres qui attaquent Hong Kong.
Ant-Man and the Wasp: Nano Battle ! : il s'agit d'une attraction interactive sur le thème d'Ant-Man et la Guêpe, remplaçant et fonctionnant sur le même principe que Buzz Lightyear Astro Blasters.
Attraction Avengers Quinjet (nom provisoire) : Cette attraction n'ouvrira pas en même temps que le land, elle est prévue dans une seconde phase. De ce fait, peu d'informations ont été dévoilées concernant celle-ci. Elle est prévue pour 2023 à Hong Kong.
Disney California Adventure
Cette version d'Avengers Campus reprend l'emplacement anciennement occupé par A Bug's Land jusqu'en 2018 et est thématisé comme le quartier général américain des Avengers. La zone comprend Guardians of the Galaxy – Mission: Breakout! ainsi que la nouvelle attraction Web Slingers: A Spider-Man Adventure dans un premier temps, puis dans un second temps une nouvelle attraction supplémentaire sera ajoutée. Un plan de la zone a été présenté sur le site wdwnt.com le 8août2019. Le land aurait dû ouvrir le mais la date d'ouverture a été repoussée en raison de la Pandémie de Covid-19. Tout comme pour Hong Kong Disneyland, la zone comprend trois attractions :
Web Slinger: A Spider-Man Adventure propose une journée portes ouvertes dans les locaux de la W.E.B. (Worldwide Ingeneering Brigade), une entreprise créée par Tony Stark, où certaines de leurs nouvelles créations sont exposées. Parmi ces inventions se trouvent les Spider-Bots : des araignées robotiques conçues pour construire tout ce dont un super-héros pourrait avoir besoin. Cependant, quelque chose finit par se détraquer : les Spider-Bots se déchaînent et se répliquent à un rythme alarmant. La journée portes ouvertes se transforme donc brusquement en mission : Spider-Man sollicitera alors l'aide des visiteurs pour les attraper. Dans cette attraction, les visiteurs portent des lunettes 3D et étirent leurs mains pour lancer des toiles d'araignées tout comme Spider-Man, grâce à une technologie qui détecte les mouvements. L'objectif de cette attraction est de toucher un maximum de cibles présentes sur les Spider-Bots, qui ont par ailleurs des valeurs de points différentes selon leurs couleurs (bleu, vert et or). Un tableau d'affichage public permet aux équipes de connaitre les meilleurs scores journaliers, hebdomadaires et mensuels de l'attraction.
Attraction Avengers Quinjet (nom provisoire) : Cette attraction n'ouvrira pas en même temps que le land, elle est prévue dans une seconde phase. De ce fait, peu d'informations ont été dévoilées concernant celle-ci.
Parc Walt Disney Studios
L'Avengers Campus reprend l'emplacement de Backlot et est donc situé au fond à gauche du parc. Backlot était de scénarisation sommaire et devait représenter ce à quoi ressemblent véritablement des studios de cinéma de nos jours (de grands bâtiments aux formes simples permettant des tournages). Ce land était donc plus fonctionnel qu’esthétique dans l'histoire du parc. L'Avengers Campus du Parc Walt Disney Studios a pour thème l'univers Marvel. Comme les deux autres lands Avengers présents dans le monde, il fait partie d'une histoire globale et interconnectée sur les Avengers. La zone comprend également trois attractions :
Stark's Test I.A Coaster est une refonte de l'attraction Rock 'n' Roller Coaster : il s’agit donc toujours d'un circuit de montagnes russes fermées. Elle est totalement repensée comme une aventure à grande vitesse, dans laquelle les visiteurs font équipe avec Iron Man. Cependant le parcours des montagnes russes est préservé de la rethématisation, tandis que les wagons d’origines sont conservés mais rethémés.
Web Slingers: A Spider-Man Adventure se situe à la place d'Armageddon : Les Effets Spéciaux. Elle propose une journée portes ouvertes dans les locaux de la W.E.B. (Worldwide Ingeneering Brigade), entreprise créée par Tony Stark, où certaines de leurs nouvelles créations seront exposées. Parmi ces inventions on trouvera les Spider-Bots : des araignées robotiques conçues pour construire tout ce dont un super-héros pourrait avoir besoin. Cependant quelque chose finit par se détraquer : les Spider-Bots se déchaînent et se répliquent à un rythme alarmant. La journée portes ouvertes se transforme donc brusquement en mission : Spider-Man sollicitera alors l'aide des visiteurs pour les attraper. Dans cette attraction, les visiteurs portent des lunettes 3D et étirent leurs mains pour lancer des toiles d'araignées tout comme Spider-Man, grâce à une technologie qui détecte les mouvements. L'objectif de cette attraction est de toucher un maximum de cibles présentes sur les Spider-Bots, qui ont par ailleurs des valeurs de points différentes selon leurs couleurs (bleu, vert et or). Un tableau d'affichage public permet aux équipes de connaitre les meilleurs scores journaliers, hebdomadaires et mensuels de l'attraction.
"Mission Control" Heroic Encounter Facility (nom en attente d'officialisation) se situe à côté du Stark's Test I.A Coaster, en lieu et place du garage de Moteurs, Action!. Il propose de rencontrer des personnages de l'univers Marvel.
(Par souci de simplicité, les films ne sont pas pris en compte.)
Les séries Marvel ABC (Agent Carter et Marvel : Les Agents du SHIELD) et Marvel Hulu (Runaways, Cloak and Dagger) ne font pas partie du canon principal de l'univers cinématographique Marvel selon le livre The Marvel Cinematic Universe An Official Timeline ni la chronologie disponible sur Disney+.
Les séries Marvel Netflix ont été intégrées au canon principal à la suite de la réécriture de la série Daredevil: Born Again.
↑(en) Pamela McClintock, « Move for Marvel rights : Disney pays off Paramount for film rights », Variety, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
Jean-Christophe Detrain, Dans les coulisses du Marvel Cinematic Universe, Third éditions, coll. Force, 2017, 1re éd., 198 p., broché, 17 × 24 cm (ISBN979-1094723715)
(en) Matthew J. McEniry (dir.), Robert Moses Peaslee (dir.) et Robert G. Weiner (dir.), Marvel Comics into Film : Essays on Adaptations Since the 1940s, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, , 280 p. (ISBN978-0-7864-4304-8, présentation en ligne).