Zone 0, zone qui correspond à une « sismicité négligeable » : tous les autres.
Faune et flore
C'est dans le massif des Costes que l'on peut rencontrer la faune et la flore méditerranéenne. On y rencontre lapins, perdrix, passereaux, busards et même des aigles de Bonelli (espèce protégée). Le massif est parsemé de thym, romarin, orchidées (protégées sur la zone), chênes verts, pins d’Alep, genévriers et oliviers que l’on cultive pour produire une huile d’olive de qualité.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 622 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Statistiques 1991-2020 et records SALON DE PROVENCE (13) - alt : 58m, lat : 43°36'46"N, lon : 5°06'28"E Records établis sur la période du 01-01-1939 au 04-01-2024
Pélissanne est traversée par la Touloubre d'est en ouest et le canal de Matheron, dérivation locale du canal de Craponne, du nord au sud. Le canal EDF longe la commune à l'ouest ; toutefois il ne fait partie de la commune que pour quelques mètres seulement.
Urbanisme
Typologie
Au , Pélissanne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Salon-de-Provence, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), cultures permanentes (16,4 %), terres arables (4,2 %), forêts (2,8 %), prairies (2,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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Faits historiques
Dès l’Antiquité, Pélissanne est une ville carrefour. Les fouilles archéologiques, autour de la chapelle Saint-Laurent, commencées dans les années soixante-dix ont permis la découverte de nombreux vestiges de la période néolithique. Des vestiges importants ont ainsi été mis au jour : une villa gallo-romaine datant du Ier siècle av. J.-C. ainsi que des fondations d'une église du Ve siècle et de sa nécropole.
Les voies auréliennes des Côtes et de Redourtière relient alors Pélissanne aux grandes villes romaines.
Moyen Âge
Raymond Martini (?-av.1358) fut un notaire originaire d'Aix et de nombreuses fois clavaires. Lorsqu'il fut baile de Pélissanne ; il acheta le , les droits comtaux de cette localité avec Guillaume Maximi, de Barcelonnette[16].
La ville signe son rattachement au territoire français en 1483 lors de l'annexion par Louis XI de la Provence.
Au XVIe siècle, l’agriculture connaît un nouvel essor grâce à la construction du canal de Craponne. De nouveaux moulins sont installés sur son cours et s’ajoutent aux moulins situés sur la Touloubre.
Peu à peu, la vieille ville devient un quartier résidentiel avec de nombreux hôtels particuliers encore visibles aujourd’hui. Après la Révolution, l’artisanat se développe.
Chef d'entreprise Vice-président de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence, chargé du patrimoine, de la logistique et des moyens généraux
Les données manquantes sont à compléter.
Jumelages
La commune de Pélissanne est jumelée avec Miliès (Grèce) depuis 2007.
Population et société
Démographie
Enseignement
Maternelle : Ecole de la gare, Enjouvènes, Jeanne-d'Arc et Plan-de-Clavel.
Élémentaire : Enjouvènes, Plan-de-Clavel, Jeanne-d'Arc, Ecole de la gare
Collège Roger-Carcassonne.
Sport et activités
Courses de taureaux camarguais dans les arènes.
Football : un terrain en synthétique, une plaine sportive et un terrain stabilisé. Le club de la ville, l'US Pélican, joue en rouge et noir.
Tennis : 4 courts au tennis club pélissannais + 2 nouveaux réalisés en 2010
Activité plein-air de la Prouvenque : Skate-park, boulodrome, terrain de basket
Stade d'athlétisme
Salle Paul-Tacher : lieu de rencontres sportive de baske-tball, volley-ball, handball, danse
Salle Malacrida : salle des fêtes de Pélissanne reconvertie à maintes reprises en terrains de badminton, salle de danse
Salle des Sports : un dojo, une salle de boxe, une salle de fitness et un studio de danse
Espace jeunes : terrain de basket en plein-air
Manifestations culturelles et festivités
Le Grand Marché se tient tous les dimanches avenue du Général-de-Gaulle, rue où est située "La Poste", et connait une très grande affluence.
Le Corso Fleuri a lieu chaque année depuis 1950 le dimanche des Rameaux et en nocturne le pour les fêtes populaires.
Le Raid Aventure Pélissanne ayant lieu chaque année au mois de mai depuis 2013 est une course d'obstacles organisée par l’association sportive le X-terra Aventure Pélissanne.
Louis Jacques Mandé Daguerre, il immortalisa le clocher d'origine de Pélissanne (avant le tremblement de terre de 1909) lors de sa première expérience publique de photographie en .
Jean-Loup Chrétien, 1er spationaute français, demeura à Pélissanne de 1970 à 1977 alors qu'il était pilote d'essais au centre d'essais en vol d'Istres.
Franck Chevallier, athlète français, ancien directeur technique national vécut à Pélissanne.
Pierre Gaulon, auteur de littérature jeunesse et de Polars résidant à Pélissanne. Son roman La Faille se déroule dans la campagne pélissannaise.
Le centre-ville historique : ancienne cité fortifiée.
Le beffroi est édifié en 1556 à l’emplacement du pont-levis qui commandait l'entrée du castrum. Lors de sa reconstruction en 1702, on le pare d’un magnifique dôme en fer forgé, œuvre du maître horloger Quintrand de Lambesc et quelques années plus tard d’un cadran solaire sur la façade sud.
La fontaine du Pélican a été inaugurée en 1770. Construit en pierre de Calissanne, son bassin en forme de trèfle entoure une colonne surmontée d'une sculpture représentant les armes de la ville. Elle est classée monument historique depuis 1942.
Le lavoir des Passadouïres XIXe siècle, construit en 1863 afin de dégager l'ancien lavoir de la place Cabardel devenu trop encombré. Le lavoir est remarquable par ses cinq bassins rectangulaires et son séchoir encore utilisé aujourd'hui.
Le Musée archéologique municipal, est fermé depuis 2006 . Il situé dans l'ancien hôtel de ville, édifice inscrit en 1976 au titre de monument historique[24].
Patrimoine naturel
Le massif des Costes est l'étendue de collines se situant sur les communes d'Alleins, Aurons, Lambesc, Pélissanne et Salon-de-Provence. Ses collines sont plus ou moins boisées, en fonction des nombreux incendies, laissant place à la garrigue.
Galerie
La porte du beffroi, entrée dans la vieille ville .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )