Situés dans le massif des Alpilles, Les Baux sont aujourd'hui principalement un site touristique plus qu'un lieu de vie. Ils adhèrent à l'association Les Plus Beaux Villages de France et accueillent plus d'un million et demi de visiteurs par an[1]. La commune compte 289 habitants, dont 22 vivent encore dans l'enceinte des Baux — la partie haute du village.
Géographie
Localisation
La commune est centrée autour d'un village situé sur un éperon rocheux, début d'un plateau — premier contrefort de la chaîne des Alpilles — qui surplombe de 200 m la campagne des environs.
La commune est dominée par une vaste forteresse, le Château des Baux, aujourd'hui en ruines, ouvrant une large vue sur les plaines du sud, vers Arles et la Camargue proche.
Les Baux-de-Provence se situent à deux kilomètres au nord de Maussane-les-Alpilles et à trois kilomètres au nord-est de Paradou. Les principales agglomérations voisines sont Saint-Martin-de-Crau (11 600 habitants) au sud (9 kilomètres), Saint-Rémy-de-Provence (10 200 habitants) au nord (8 kilomètres) et Arles (52 600 habitants) au sud-ouest (16 kilomètres).
Hydrographie
De par son relief, le massif des Alpilles est parcouru de nombreux ruisseaux que l'on nomme des « gaudres ». Un gaudre (du provençalgaudre : « petit ruisseau ») désigne un cours d'eau souvent à sec en été et à faible débit le reste de l'année. Les principaux gaudres de la commune sont le gaudre du Trible, dont la source se situe au nord du village, le gaudre du mas de Chevrier qui se jette dans le gaudre d'Auge, lui aussi sur la commune, à l'ouest du bourg, et les gaudres de Verpetières et d'Entreconque à l'est du village.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eyragues », sur la commune d'Eyragues à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Le mistral y souffle fortement du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Les Alpilles dévient le vent, mais il souffle aux Baux pratiquement aussi fort que dans le nord de la chaîne. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[9].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie[10].
Le territoire des Baux, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages dans la population et, depuis la fin du XXe siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce. La raréfaction des rongeurs pourrait poser problème à terme pour la survie des espèces de rapaces qui s'en nourrissent.
Au , Les Baux-de-Provence est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Les milieux à végétation arbustive et/ou herbacée occupent 40,0 % de la surface communale, les forêts 24,1 %, les cultures permanentes 23,8 %, les zones agricoles hétérogènes 6,8 %, les espaces verts artificialisés non agricoles 2,6 % et les zones urbanisées 2,5 %.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par :
l'autoroute A7 (sortie no 25) et la route départementale RD 99 ;
l'autoroute A54 (sortie no 12) et la route départementale RD 27.
Selon l'historien britannique Edward Gibbon, « Baux » viendrait d'une évolution de « Balthes » (signifiant audacieux en gotique), une famille illustre noble visigothe qui descendrait du dieu Gaut.
La bauxite, minerai d'aluminium, tient son nom de cette commune où elle est exploitée pour la première fois.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les capacités défensives des Baux en font depuis toujours un site attrayant pour l'habitat humain. Des traces d'habitat ont été retrouvées et datées de 6000 av. J.-C., comme à la grotte de Costapéra, découverte en 1928, qui abrite une sépulture collective du Bronze ancien[19]. La place fut utilisée par les Celtes comme un fort ou un oppidum autour du IIe siècle av. J.-C. Pourtant des quartiers périphériques au castrum se développent très tôt, comme celui des Trémaïé[20]. Le passage depuis l'oppidum des Baux jusqu'à la plaine au nord des Alpilles se fait par un chemin protohistorique rejoignant, par le vallon de Laval, la ville de Glanon, qui prendra ultérieurement le nom de Glanum[21].
Alors que la Protohistoire est fortement marquée par le pastoralisme et l'agriculture dans les Alpilles, on extrait de la pierre calcaire dans des carrières aux alentours des Baux où a été mis au jour un atelier de la fin du IIe et du début du Ier siècle[20]. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[21]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[21]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange[21]. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[21].
Moyen Âge
Au Moyen Âge, il devint la place forte d'un domaine féodal contrôlant 79 villes et villages des alentours. La forteresse fut construite du XIe au XIIIe siècle sur une vaste étendue de sept hectares. Les princes de Baux contrôlèrent une bonne partie de la Provence pendant de nombreuses années et y gagnèrent une forte réputation. Ils disaient descendre du roi mage Balthazar, ajoutant à leurs armoiries une étoile d'argent à seize branches pour rappeler celle qui, selon l'Évangile, guida les trois mages vers Bethléem. Leur devise était : « Au hasard, Balthazar. »
Place-forte médiévale située aux confins du Languedoc, du Comtat Venaissin et de la Provence, la forteresse a connu une histoire militaire mouvementée et été l'objet de nombreux assauts. Le solide donjon qui domine encore aujourd'hui rappelle l'importance de ce château, objet de toutes les convoitises au Moyen Âge.
Au XIIe siècle, les princes des Baux durent se soumettre aux comtes de Provence de la dynastie de Barcelone à l'issue des guerres baussenques. Le grand château commença à être renommé pour sa cour fortement cultivée et chevaleresque. Le domaine s'éteint finalement au XVe siècle à la mort de la dernière princesse des Baux.
Les Baux, ainsi que la Provence, sont alors rattachés à la couronne de France. Sous la férule de la famille Manville, le village devient un centre du protestantisme et tente même une révolte contre la couronne. En 1631, las d'être pris pour cible, les habitants négocient avec le pouvoir le rachat du territoire du château et le droit d'en démanteler les fortifications, qui servent de retraite aux factieux. Louis XIII y consent le 5 août[23].
En 1822, de la bauxite est découverte dans le secteur par le géologue Pierre Berthier. Le minerai est alors intensément exploité jusqu'à épuisement à la fin du XXe siècle. Le village reçoit également la visite de nombreux grands peintres dont Vincent Van Gogh[24], René Seyssaud et Pablo Picasso.
L’artiste imprimeur-graveur Louis Jou, installe aux Baux son atelier (actuellement Fondation Louis Jou) d’où sortiront de magnifiques ouvrages. Il accueille chez lui des amis tel que l’écrivain André Suarès qui « tombera amoureux » du lieu et souhaitera y être enterré. On peut voir sa tombe, ainsi que celle de Louis Jou, dans le petit cimetière au pied du château.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 289 habitants[Note 3], en évolution de −26,09 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Festival des Alpilles/ Projections du Chemin de Lumières
Le festival des Alpilles[31] présente les « Musiques de la terre », musiques issues des travaux des champs de la planète, à travers le Parc Naturel Régional des Alpilles. Ainsi retrouve-t-on le blues des champs de coton à Lamanon avec « Lam' du Blues », le son cubain des champs de tabac aux Baux avec « Baux Mambo » ou la country des vastes espaces à Tarascon avec « Tarascountry ». Cet événement a présenté des personnalités telles que Tony Joe White ou John Illsley des Dire Straits[32]. Mais il œuvre surtout à faire connaître des artistes.
Grâce à ses compétences de diffusion géante de vidéo, le Festival a reçu la mission de créer un spectacle consistant à projeter chaque soir sur les rochers des Baux-de-Provence des œuvres de 80 mètres du base du typographe Louis Jou. Depuis le , la mairie des Baux a décidé d'encourager cette initiative en confiant au réalisateur multimédia Vincent Bertomeu ( qui s'était illustré dans la réalisation du spectacle Ballade Africaine aux Carrières de Lumières) le projet de projections par huit vidéoprojecteurs supplémentaires installés à travers le village (baptisé le Chemin de Lumières). Dès la tombée de la nuit, de centaines d'autres images sont projetées sur la falaise, mais aussi sur les rochers et les façades des Baux[33].
Noël aux Baux
Le « Noël aux Baux » de l'église Saint-Vincent des Baux a lieu le soir de Noël, au cours de la messe de minuit. C'est d'abord une crèche vivante, devant laquelle se déroule le pastarage, rituel développé dans le monde pastoral et remontant au XVIe siècle. Cette cérémonie traditionnelle, abandonnée au cours du XIXe siècle, a été reprise et est jouée depuis 1902 : une charrette, tirée par un bélier, décorée de feuillage et de bougies, apporte un agneau nouveau-né. Chaque berger, à tour de rôle, baise les pieds de l'enfant Jésus, puis passe l'agneau de bras en bras avant de le donner en offrande.
Carrières de Lumières, créé en 1976 sous le nom de Cathédrale d'Images, est un spectacle permanent remportant un immense succès, lors duquel sont projetées de grandes images lumineuses sur les parois de pierre des immenses galeries creusées dans le roc du Val-d'Enfer, sur la route de Maillane[34]. La surface des parois ainsi transformées s'étend sur 4 000 m2. Dans les carrières de pierre des Baux, Cathédrale d'images a été inventé par Albert Plécy qui a trouvé là un espace pour sa recherche de « l'image totale ». Cathédrale d'Images propose dans la pénombre, sur les parois calcaires immaculées des hautes salles et des piliers des carrières viabilisées du Val-d'Enfer, servant d'écran à trois dimensions, une projection féerique et géante de diapositives où le spectateur est immergé dans un univers visuel et musical se rapportant à un programme précis.
La commune confie ensuite la gestion du site à la société Culturespaces qui l'exploite sous le nom de Carrières de Lumières, Cathédrale d’images ayant décidé de ne pas être candidate à la nouvelle Délégation de Service Public en 2010.
Une procédure judiciaire a été intentée contre les Carrières de Lumières par Cathédrale d’Images à la suite de l’expulsion de cette dernière au profit de l’entreprise Culturespaces dans la commune des Baux-de-Provence.
La commune des Baux-de-Provence est condamnée en 2018 à verser près de 5,8 millions d'euros de dommages et intérêts à la société Cathédrale d'images. Culturespaces est condamnée à verser 300 000 euros en 2018 pour réparation de préjudice héritiers de la Cathédrale d’images[35].
Autres établissements culturels
Les Baux comptent trois musées, répartis en divers points du village : le musée Yves Brayer, présentant une rétrospective de l'œuvre du peintre Yves Brayer[36], le musée des Santons, et ses collections de figurines napolitaines exceptionnelles illustrant les traditions provençales et baussenques[37], et la Fondation Louis Jou, artiste, imprimeur, xylographe et graveur sur bois et métal[38]. Le village abrite aussi plusieurs galeries d'art contemporain et un éditeur.
Grandes expositions
2019, exposition du peintre Stefan Szczesny dans l'ensemble du village. L'artiste allemand qui vit à Saint-Tropez présenta une trentaine de ses monumentales « sculptures d'ombres », ainsi que des sculptures en verre, des céramiques et des peintures[39].
Économie
La vie économique des Baux est basée sur le tourisme lié aux petites rues pavées de la Cité et au château, à la culture de la vigne et à un petit artisanat et commerces. Plus de 200 000 touristes visitent le château chaque année[40].
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 794 €, ce qui plaçait les Baux-de-Provence au 4 513e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[41].
La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[Note 4]. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[45].
Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Il existe deux autres IGP moins connues: Méditerranée et Bouches-du-Rhône. La dernière IGP peut produire de très grands vins sous ce label : c'est le cas du domaine de Trevallon[46].
Jusqu'en 2000, le vin de pays des Alpilles portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles[47].
Tourisme
Le village est visité annuellement par 1 500 000 touristes : « Le village n’étant pas grand, cela pose des problèmes d’engorgement, de qualité d’accueil, de stationnement », expliquait le maire Michel Fenard, qui avait dû appeler les pompiers, lors de l’été 2016, « parce que des touristes en étaient venus aux mains pour une place de parking »[48]. Le maire avait alors décidé de développer des animations en dehors de l’été. Des randonnées et des circuits d’observation d’oiseaux ont également été imaginés dans le même but.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte 22 monuments historiques, mais la plupart des bâtiments qui composent le château sont aujourd'hui à l'état de ruines.
Machines de guerre reconstituées : plusieurs trébuchets, une baliste et un bélier. Depuis le 1er avril 2007, trois nouvelles catapultes capables d'effectuer des tirs les ont rejoints : le plus grand trébuchet de France (16 mètres de haut), une bricole et un couillard. Ces trois machines effectuent des démonstrations de tirs tous les jours avec de véritables projectiles.
L'Oustau de Baumanière : restaurant gastronomique 3 étoiles au Guide Michelin et chef de file de l'hôtel 5 étoiles Baumanière les Baux-de-Provence, ce vieux mas du XVIe siècle est devenu une des bâtisses incontournables des Baux-de-Provence tant pour sa gastronomie que pour sa cave à vin qui, avec ses 60 000 bouteilles, fait partie des plus belles caves de restaurant de France.
Hôtel de Manville : l’Hôtel de Manville abrite la mairie depuis 1960. L'édifice fut construit en 1571 par Flayelle, architecte du Vivarais pour le compte de Claude II de Manville. C’est le neveu de Claude Ier de Manville issu d’une famille toulousaine, capitaine des galères royales, chevalier du Saint-Sépulcre, nommé ensuite capitaine viguier des Baux. Cette propriété a été offerte par le prince Bianchi de Médicis de Manville à la municipalité pour accueillir la mairie. En septembre 2013, dans les salles de l'Hôtel de Manville, s'est déroulée la première exposition du Septembre de la céramique et du verre où sont exposées les œuvres d'Alice Colonieu et de Jean-Paul van Lith[49]. Lors de cet événement, Sylvie Caron la commissaire de l'exposition Marseille-Provence 2013, a rendu hommage à Alice Colonieu, en exposant des pièces qui n'ont jamais été montrées auparavant dont notamment son service de vaisselle personnel ou même les bijoux que l'artiste avait réalisés pour elle-même[50].
Fenêtre Post Tenebras Lux surmontée de l’inscription Post tenebras lux 1571 (« Après les ténèbres, la lumière – 1571 »), devise calviniste ; cette maison fut la propriété de Brisson Peyre (ou Jean de Manville), laboureur, en 1571, et a été cédée en 1584 à Charles Laugier, lieutenant du viguier des Baux. Maison de Claude II, sa femme est enterrée à Saint-Vincent.
Porte d'Eyguières (« Porte de l'eau »), unique porte charretière du village.
Les Baux-de-Provence ont détenu le titre de village le plus étoilé de France avec deux restaurants[52] cumulant cinq étoiles du guide Michelin, soit une étoile pour 93 habitants environ. Sur la base du guide 2015, la commune est probablement toujours très bien placée avec deux étoiles, soit une étoile pour 232 habitants. En 2021, la commune compte quatre étoiles[53].
De nombreux artistes ont été séduits par ce lieu, parmi lesquels les peintres Mario Prassinos et Yves Brayer, dont le musée porte le nom, le graveur Louis Jou, qui a légué à la commune une collection de livres rares. Dans le Val-d'Enfer, Jean Cocteau a tourné « Le Testament d'Orphée ».
Jacques Charles de Manson (1724-1809), maréchal de camp des armées de la Royauté et général du début de la Révolution avant de passer à l'ennemi, y est né.
Jean Broussolle (1920-1984), auteur compositeur, membre des Compagnons de la Chanson, repose au cimetière des Baux de Provence.
Jean Reno (1948), célèbre acteur aux grands rôles, y habite depuis 1989 et y est conseiller municipal pour la mandature 2020-2026.
↑Gérard Jouve, maire, meurt le durant la mandature[25].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gustave Noblemaire, Histoire de la maison des Baux, p. 162-163
↑Dumas, Récente découverte d’un graffiti de Vincent Van Gogh, in Le printemps des Musées 2014, l’Art contemporain aux Baux, 11e édition, (ISBN978-2-95250-39-8-3), 64p., Les Baux de Provence, Cyril Dumas, , 64 p. (ISBN978-2-9525039-8-3, lire en ligne), p. 64
Fernand Benoit, Les Baux, Paris, Henri Laurent, éditeur
Petites Monographies des Grands Édifices de la France. Collection publiée sous le patronage de l'administration des Beaux-Arts, de la société française d'archéologie et du Touring-club de France
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Baux-de-Provence, pp. 111-112
(fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2 Architecture médiévale 4 Renaissance / Classique / Baroque (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Baux-de-Provence (Les) pp. 100-101
L. Barthélemy, Inventaire du château des Baux, Revue des sociétés savantes, 8e série, T. VI, 1877
L. Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille, 1882
L. Paulet, Les Baux et Castillon : Histoire des communes des Baux, du Paradou, de Maussane et de Mouriès, Saint-Rémy de Provence, 1902
P. Destandau, Documents inédits sur la ville des Baux, T. III, Mémoires de l’Académie du Vaucluse, 1903