C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là que l’Éternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité.
Sicut ros Hermon qui descendit in montes Sion quoniam illic mandavit Dominus benedictionem et vitam usque in saeculum
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 133 est récité après la michna entre souccot et le sabbathagadol. Le premier verset fait partie de l'hymne populaire Hine ma tov[4].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
La distribution ancienne des psaumes, depuis le haut Moyen Âge, était assez différente. Vers 530, saint Benoît de Nursie, fondateur de son ordre, attribua les derniers psaumes aux offices de vêpres. En conséquence, ce psaume 133 (132) était traditionnellement exécuté lors de la célébration de vêpres du mardi, selon la règle de saint Benoît[5],[6].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 133 est chanté ou récité le vendredi de la quatrième semaine[7] à l’office du milieu du jour.
Notes et références
↑L’original hébreu provient du site Sefarim, du grand rabbinat de France.
↑La traduction de Louis Segond est disponible sur Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français.
↑La traduction de la Vulgate est disponible sur le Wikisource latin.
↑D’après le Complete ArtScroll Siddur, compilation des prières juives.