Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours.
Sed et benignitas et misericordia subsequetur me omnibus diebus vitae meae et habitabo in domo Domini in longitudine dierum
Thème du psaume
Le psaume 23 décrit Dieu comme un berger nourrissant (verset 1) et menant (verset 3) son troupeau. La houlette et le bâton (verset 4) sont également des instruments du berger. Certains commentateurs voient la métaphore du berger dans tout le psaume : Tu dresses devant moi une table ferait référence à une tradition ancienne des bergers orientaux d'utiliser de petites tables pour nourrir les moutons[4]. De même, Tu parfumes d'huile ma tête peut faire référence à un ancien onguent appliqué sur les plaies pour repousser les mouches. MacMillan note également que le bien et la bonté du verset 6 lui rappellent les deux chiens de berger venant derrière le troupeau[5].
Utilisation religieuse
Dans la tradition juive
Une longue tradition attribue ce psaume au Roi David qui a été selon les Écrits Hébraïques lui-même berger dans sa jeunesse.
Le Psaume 23 est habituellement chanté par les Juifs en hébreu pendant le troisième repas du Chabbat, le samedi midi. Il est également chanté pendant le Yizkor. Les Séfarades et certains Juifs hassidiques le chantent aussi pendant la célébration du vendredi après-midi, soir du Shabbat et pendant les repas. Il est lu lors des funérailles.
Le Psaume 23 est souvent appelé le Psaume du Berger.
Pour les chrétiens, l'image de Dieu comme berger renvoie non seulement à David mais également à Jésus décrit comme le Bon Berger dans l'évangile selon Jean. La référence à la vallée de la mort du verset 4 est souvent vue comme une allusion à la vie éternelle promise par Jésus.
Dans les monastères, ce psaume était hebdomadairement exécuté lors de l'office de matines du dimanche, depuis la règle de saint Benoît fixée vers 530 et qui attribuait les psaumes 21 (20) à 109 (108) aux matines, par ordre numérique[6],[7].
↑Avec les Psaumes 43 et Psaume 150 dans une version a cappella pour chœur écrite en 1954. Dixon, Joan (1992). George Rochberg: A Bio-Bibliographic Guide to His Life and Works. Hillsdale, New York: Pendragon Press, p. 175.