Dominique SandaDominique Sanda
Dominique Sanda dans Le Jardin des Finzi-Contini (1970).
Dominique Sanda est une actrice française, née le dans le 12e arrondissement de Paris. Ayant beaucoup tourné en Italie, elle est notamment connue pour ses rôles dans Le Jardin des Finzi-Contini, 1900, L'Héritage et Une chambre en ville. BiographieJeunesse et étudesNée en mars 1951 à Paris[1], de son vrai nom Dominique Varaigne[1], elle est la fille de Gérard Varaigne, président d’organisme professionnel, et de Lucienne Pichon. Elle commence des études à l'école des Sœurs de Saint-Vincent-de Paul à Paris[1],[2], puis suit quelque temps des cours à l'École des arts décoratifs[2]. CarrièreÉlue reine de beauté lors d'un concours à Arcachon en 1966, à 15 ans[2], elle commence sa carrière professionnelle comme modèle et mannequin[3] dans l'agence de Dorian Leigh. Elle décroche son premier rôle au cinéma en 1969 dans Une femme douce de Robert Bresson[1], qui l'a remarquée, lui a téléphoné et a aimé sa voix[2]. Peu après, elle part pour l'Italie où elle joue dans Le Conformiste de Bernardo Bertolucci (1970)[3], Le Jardin des Finzi-Contini de Vittorio De Sica (1970)[3],[4], Violence et Passion de Luchino Visconti (1974), 1900 de Bernardo Bertolucci (1976) avec Robert De Niro et Gérard Depardieu, Au-delà du bien et du mal (1977) de Liliana Cavani[3], film qui retrace la rencontre de Friedrich Nietzsche et de Lou Andreas-Salomé qu'incarne Dominique Sanda. Au cours des années 1970, elle joue dans divers films américains comme Le Piège (1973) de John Huston avec Paul Newman et James Mason, L'Impossible Objet (1973) de John Frankenheimer avec Alan Bates ou Les Survivants de la fin du monde (1977) de Jack Smight. Pour L'Héritage de Mauro Bolognini (1975)[3], elle obtient le prix d'interprétation féminine en 1976 au Festival de Cannes[5]. En France, elle joue dans Le Navire Night de Marguerite Duras (1977)[3], Le Voyage en douce de Michel Deville (1979), Une chambre en ville de Jacques Demy (1982)[3] ou Le Matelot 512 de René Allio (1984). Dans les années 1980, elle tourne trois films sous la direction de Benoît Jacquot, notamment Les Ailes de la colombe (1981)[3]. Au tournant des années 1990, elle tourne pour la télévision plusieurs coproductions comme Un train pour Petrograd (Lenin: The train) avec Ben Kingsley, Embarquement pour l'enfer, Voyage of Terror: The Achille Lauro Affair avec Burt Lancaster. Parmi ses rôles au théâtre, on peut citer Un mari idéal d’Oscar Wilde[3], mis en scène par Adrian Brine, où Dominique Sanda interprète le rôle de Lady Chiltern, en 1995-1996. Après Guerriers et Captives (1990) d'Edgardo Cozarinsky[3], Valse d'amour (1992) de Dino Risi avec Vittorio Gassman en Italie et Les Enfants de la honte (Nobody's Children) (1994) aux États-Unis avec Ann-Margret, elle part en 1998 rejoindre en Argentine celui qui va devenir son mari, un réfugié politique roumain[2]. Elle commence aussi à jouer pour le cinéma sud-américain, dont Garage Olimpo sorti en 1999. Dominique Sanda fait aussi une brève apparition dans Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz en 2000. Elle incarne la mère du héros principal dans Un beau dimanche de Nicole Garcia, en 2013[3]. Vie privéeDominique Sanda a été mariée à trois reprises : elle épouse à 16 ans et 3 mois un « supposé peintre, qui lui vole ses premiers revenus »[1], puis quelques années plus tard le peintre Frédéric Pardo. Ces deux unions débouchent rapidement sur des divorces[1]. Le , elle épouse à Paris Nicolae Cutzarida, un universitaire d'origine roumaine, père de l'acteur argentin Ivo Cutzarida. Le couple vit depuis en Argentine[6],[7]. Elle a un fils, Yann, né à Paris le [1]. FilmographieCinéma
Télévision
Théâtre
Livres audios
DistinctionsDécorations
Récompenses
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
Information related to Dominique Sanda |