Orphelin de père (Albert Bloch), lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, il vit avec sa mère et ses grands-parents maternels. Sa mère, Eliette Meyer est née le à Lyon. Ils habitent au 46 rue Franklin à Lyon[5].
Claude Bloch, âgé de 15 ans, est arrêté avec sa mère, Eliette Meyer (40 ans) en à Crépieux-la-Pape, dans le Rhône, par Paul Touvier, patron de la milice lyonnaise. Leur dernière adresse est au chemin de Bellevue à Crépieux-la-Pape[5]. Ils sont déportés par le convoi n° 77, en date du de Drancy vers Auschwitz[5]. Le numéro tatoué de Claude Bloch à son arrivée à Auschwitz est B 3692. Il est plus tard transféré au camp de concentration du Stutthof. À sa libération, Claude Bloch est âgé de 16 ans.
Membre de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), Claude Bloch commence à témoigner de la déportation dans les établissements scolaires en 1995[7]. Il se rend d’établissement en établissement scolaire pour témoigner de son vécu et sensibiliser les plus jeunes.
Décès
Claude Bloch décède le à Lyon[8] à l'âge de 95 ans[9]. C'est le maire de Lyon, Grégory Doucet, qui annonce la nouvelle : « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris ce soir la mort de Claude Bloch. Rescapé d’Auschwitz, il fut un passeur de mémoire auprès des jeunes générations tout au long de sa vie. Mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches »[10]. Emmanuel Macron, le président de la République française lui rend également hommage : « Rescapé d'Auschwitz et de la prison de Montluc, Claude Bloch portait en lui la déchirure de l'Histoire. Toute sa vie, il fut un passeur de la mémoire de la Shoah. C’est à nous tous que revient le devoir de continuer à la transmettre. Mes sincères condoléances à ses proches »[11].