Roger Wolman (, Paris 10e) est un des enfants d'Izieu, où il est réfugié du au , avec son frère aîné, Henri Wolman, et son cousin, Henri Kaufman. Les trois quittent la Maison d'Izieu cinq mois avant la rafle du . Roger et Henri Wolman sont des témoins de la Shoah en France.
La mère de Roger Wolman est arrêtée en tentant de passer la ligne de démarcation ; elle est assignée à résidence à Châlus (Haute-Vienne). En 1943, elle s'évade et va à Nice (Alpes-Maritimes (en zone libre) pour retrouver ses enfants. Roger Wolman a 5 ans et son frère a 11 ans. Ils habitent au Chemin des Pins[1]. La famille Wolman, en , est prise lors d'une rafle, après une dénonciation. Seuls les enfants en réchappent[2]. Ruchla Wolman est déportée par le convoi no 60, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz, où elle est assassinée[1], le [4].
La Maison d'Izieu
Roger Wolman est réfugié du au , avec son frère aîné, Henri Wolman, et son cousin, Henri Kaufman.
Henri Wolman s'inquiète du bruit et des mouvements à la maison d'Izieu. Il contacte un oncle Henri (frère de sa mère) qui habite à Lyon, en lui demandant de les faire quitter l'endroit[2].
Les deux frères et le cousin quittent la Maison d'Izieu 5 mois avant la rafle du .
Roger et Henri Wolman sont envoyés jusqu'à la fin de la guerre chez leur tante, près de Clermont-Ferrand dans une ferme[2].
En 1945, Roger et Henri Wolman retournent à Paris. Ils retrouvent leur père, physiquement et moralement très affaibli, et apprennent que leur mère a été assassinée à Auschwitz[2].
Roger et Henri Wolman sont des témoins de la Shoah en France[5].
Henri Wolman est mort le [3], à l'âge de 86 ans, et enterré le au cimetière La Salle à Tours (Indre-et-Loire)[6].