Arlette TestylerArlette Testyler
Arlette Testyler, née Reiman le dans le 12ème arrondissement de Paris, est une Française de confession juive dont la famille est originaire de Pologne. Raflée avec sa sœur et sa mère le , elle survit à la rafle du Vélodrome d'Hiver et à l'internement au camp de transit de Beaune-la-Rolande. Elles vivent ensuite cachées dans une famille d'artisans-savetiers, à Vendôme, en Touraine. Arlette Testyler est devenue un témoin de la Shoah. BiographieArlette Reiman[1],[2],[3],[4] est née le à Paris. Son père, Abraham Reiman[5] est né le 26 octobre 1904 à Velyki Mosty, dans l'oblast de Lviv, à l'époque en Pologne[5], aujourd'hui en Ukraine[6]. Sa mère est née à Tartakow (Tatarkiv) en Lituanie, puis en Pologne et aujpourd'hui en Ukraine[5]. ParisAbraham Reiman n'a pas encore vingt ans lorsqu'il arrive en France. Il dit souvent à sa fille Arlette que la France, « c'est le pays des droits de l'homme, le pays de Voltaire, Rousseau, Zola[5]. » Il est artisan fourreur[5]. Seconde Guerre mondialeAbraham Reiman s'engage comme volontaire en 1939. Il fait ses classes au Barcarès (Pyrénées-Orientales). Il revient à Paris, après sa démobilisation[5]. Il est arrêté en mai 1941 lors de la rafle du billet vert. Convoqué au commissariat, il s'y rend. Il est interné au camp de Pithiviers le 14 mai 1941[5] et déporté dans le convoi n° 4, du 25 juin 1942, de Pithiviers vers Auschwitz. Sa dernière adresse est au 114 rue du Temple dans le 3e arrondissement ; il a 37 ans[6]. Arlette est arrêtée lors de la Rafle du Vélodrome d'Hiver, puis internée au Camp de Beaune-la-Rolande, d'ou elle s'évade, et est enfant cachée à Vendôme[7]. Œuvre
Honneur
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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