Maurice Obréjan, né le dans le 12e arrondissement de Paris et mort le dans le 7e arrondissement de Paris. Résistant pendant la guerre, il est déporté à Auschwitz où toute sa famille périra. Après guerre, il devient directeur commercial et parrain de l'élection du Bébé Cadum.
Biographie
Maurice Obréjan, naît le dans le 12e arrondissement de Paris[1] d'un père roumain et d'une mère polonaise.
Il est, en 1925, le premier « Bébé Cadum », gagnant de l'élection du plus beau bébé de France organisée chaque année par une marque de cosmétique[2].
Ce juif français issu d'un milieu pauvre[3] est déchu de sa nationalité pendant la Seconde Guerre mondiale[2]. Il devient résistant à 17 ans et est arrêté en 1942[2].
Il est déporté dans le convoi no 32, en date du de Drancy vers Auschwitz[4] avec toute sa famille, il en est le seul rescapé[2]. Les autres membres de sa famille déportés par le convoi no 32 sont : sa mère Golda Obréjan née Feldon (38 ans) le à Radogoszy, son frère Albert Obréjan (14 ans) né le dans le 4e arrondissement de Paris[4], son frère Jacques Obréjan (12 ans) né le dans le 12e arrondissement de Paris, sa sœur Jeanne Obréjan (7 ans) née le à Paris.
Le père de Maurice Obréjan, Srul Obréjan (44 ans), est né le à Ploiești, en Roumanie. Il est déporté par le convoi no 40, en date du , de Drancy vers Auschwitz. Parti du 61 boulevard de Strasbourg, à Nogent-sur-Marne, il est arrêté à Aunay (Nièvre)[4].
Maurice Obréjan sera après guerre décoré plusieurs fois pour des actes de résistance[2]. Il devient ensuite directeur commercial[3],[2].
Il meurt le dans le 7e arrondissement de Paris[5],[6].