André Jacob (architecte)André Jacob
André Jacob est un architecte français, né le dans le 9e arrondissement de Paris et mort en déportation le , à Kaunas. D'une famille juive de souche lorraine, il est le père de la ministre Simone Veil et de la résistante Denise Vernay. BiographieEnfance et formationAndré Jacob naît le dans le 9e arrondissement de Paris[1],[2],[3]. Son père Edmond Jacob, né à Reims en 1852, est caissier et comptable à la Compagnie parisienne de gaz, tandis que son grand-père Jacques Jacob (1814-1882) est boucher négociant en moutons à la suite de son père, puis marchand de biens immobiliers, marié à Minette Worms, fille d'Elias Worms (1777-1861), chantre de la synagogue de Metz[4]. Sa mère Mathilde Schnerb (1857-1929) est fille de Simon Schnerb un fourreur tchèque qui était devenu bijoutier. Après des études secondaires à Paris au lycée Rollin[5], il est admis à la section architecture de l'École des beaux-arts, dans l'atelier de Gustave Umbdenstock et d'Henri Deglane, ses études sont interrompues par la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il est fait prisonnier le à Maubeuge et interné en Allemagne, d'où il rentre, après plus de quatre ans de captivité, le [6],[7],[8]. Il reprend ses études d'architecte et en 1919, il présente le prix de Rome d'architecture, le sujet est « le Palais pour la Ligue des Nations, à Genève », il reçoit le « deuxième second grand prix de Rome » derrière MM Jacques-Louis-René Carlu, Jean-Jacques Haffner, Eugène-Alexandre Girardin et Louis Sollier[9],[10].
— Journal des débats politiques et littéraires, Journal des débats du dimanche 9 novembre 1919 Il obtient son diplôme d'architecte le . Déportation et mortAndré Jacob est arrêté par la Gestapo avec sa femme et sa famille en 1944 à Nice, déporté vers l'Allemagne depuis Drancy par le convoi no 73[11], dont la trace se perd en Lituanie. La mention de décès sur son acte de naissance indique « Décédé à Kaunas le »[3],[1]. Vie privéeIl épouse Yvonne Steinmetz le [1] à Paris dans le 9e arrondissement puis s'installe, comme architecte, à Nice en 1924[12]. Le couple a quatre enfants[13] : Madeleine (1923-1952), Denise (1924-2013), Jean (1925-1944), mort en déportation, et Simone (1927-2017)[5]. Distinctions
Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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