Jacqueline Morgenstern, née le à Paris, est la fille de Charles (Karl) Morgenstern, né le à Czernowitz, en Ukraine[1], propriétaire, avec son frère, d'un salon de coiffure. Sa mère, Suzanne Morgenstern, née Goldovsky, est née le à Paris[2]. Elle travaille comme secrétaire[3].
Seconde Guerre mondiale
Les Morgenstern doivent céder le salon de coiffure à un non-Juif au début de l'Occupation allemande.
Ils fuient à Marseille mais sont arrêtés. Leur dernière adresse est au 160 cours Lieutaud[1]. Ils sont envoyés au camp de Drancy en 1944.
Le père, la mère et la fille sont déportés du camp de Drancy vers Auschwitz, par le convoi no 74, en date du [1]
Jacqueline est envoyée au camp de concentration de Neuengamme où elle est délibérément infectée avec d'autres enfants par la tuberculose[4]. Kurt Heißmeyer voulait prouver par ces expériences que l'on pouvait combattre la tuberculose avec de la peau tuberculeuse infectée artificiellement[5]. Juste avant la fin de la guerre, les enfants ont été pendus, le , à l'école de Bullenhuser Damm pour couvrir ces expérimentations[6].
(en) Paul Weindling. Victims and Survivors of Nazi Human Experiments: Science and Suffering in the Holocaust. Bloomsbury Publishing, 2014 (ISBN1441189300), (ISBN9781441189301)[9]