Son professeur de violon au conservatoire, Jules Boucherit, la cache et la protège, avec d'autres jeunes musiciens juifs[1]. Elle l'épousera, en 1956, plusieurs années après la fin de la guerre. En décembre 1994, elle recevra, au nom de son époux décédé en 1962, la médaille des Justes que l'État d'Israël (Comité Yad Vachem de Jérusalem) lui a accordée à titre posthume[2].
Elle a joué et enregistré avec de nombreux virtuoses dont Alfred Cortot, Marcel Chailley et Jacques Thibaud, qui voyait en elle « la seule magnifique violoniste qui peut prétendre à la succession de la regrettée Ginette Neveu ». Elle a aussi consacré de nombreuses années (1962-1985) à enseigner dans divers établissements scolaires.
Elle est apparue pour la dernière fois en public en 2004, avec le « Quatuor Soriano » qui se produisait chaque année, depuis les années 1990, durant le mois de mai, dans la salle Marie-Antoinette de l'hôtel Saint-James & Albany, rue de Rivoli à Paris.