Édouard Vigneron devient engagé volontaire le 23 août 1914 au 17e régiment de chasseurs à cheval. Il est évacué malade le 17 avril 1917 (cécité temporaire à la suite d'un gazage). Il passe au 2e groupe d'aviation le 24 avril 1918. Il est démobilisé le 22 mars 1919[2].
Carrière dans la police à Nancy
Édouard Vigneron est affecté à la police municipale de Nancy le . Il est nommé Secrétaire, à la suite d'un concours interne, le . Il devient Secrétaire Principal le .
Il est nommé Chef du Service des Etrangers en .
En , Édouard Vigneron aidé de ses subordonnés, permet à 350 Juifs étrangers[3] de Nancy d'échapper à une rafle préparée par les autorités nazies.
Édouard Vigneron est arrêté par la Gestapo le pour avoir facilité le passage illicite de la Ligne de démarcation en établissant des cartes d'identité à des juifs sans y apposer la mention spéciale. Il est emprisonné pendant trois mois à la maison d'arrêt Charles-III de Nancy, jusqu'au .
Édouard Vigneron prend sa retraite le , retraite qu'il sollicite pour raisons de santé et afin d'éviter la révocation exigée par les autorités allemandes.
Il est arrêté une deuxième fois par la Gestapo le . Il est transféré à Paris et emprisonné 3 mois à Fresnes pour avoir établi une fausse carte d'identité à un Français, agent d'un service de renseignements.
Il est reclassé, le , dans la police régionale d'État, en qualité de Secrétaire de Classe Exceptionnelle, avec effet rétroactif au .
École nationale supérieure de la Police: 2005-2007 - 57e promotion[5] : Édouard Vigneron (commissaire de police, chef du service des étrangers à Nancy durant la seconde guerre mondiale, il a favorisé la fuite des Juifs étrangers lors de la Rafle manquée de Nancy. Arrêté en , il est alors démis de ses fonctions puis emprisonné. Il est récipiendaire à titre posthume de la médaille des Justes parmi les nations de l'Institut Yad Vashem.