Les parents font baptiser leurs fils, encore enfants, pour probablement les protéger contre les persécutions antisémites[4]. Après des études à Vienne où ils logent chez un oncle, les deux frères s'installent en France[4].
Plus de 100 Juifs et non-juifs extirpés des camps en France et recherchés trouvent refuge à Cazaubon. Fernand Sentou fournit des faux-papiers. Ils travaillent au château et dans les fermes de la région. Vila Glasberg est aidé par des assistantes sociales: Nina Gourfinkel, Ninon Haït-Weyl (alias d’Harcourt), Mlle Schram et Henri d'André et Simone d'André, les propriétaires du château.
Le centre d'accueil de Bégué, actif d' à fin 1945, est mis à disposition des Amitiés chrétiennes par les époux d'André, après concertation entre Mgr Théas et Fernand Sentou. Les d'André seront nommés Justes parmi les nations[6],[7].
Le , l'abbé Alexandre Glasberg organise le sauvetage de 100 enfants juifs du Camp de Vénissieux à Lyon. Il doit entrer dans la clandestinité et devient Elie Corvin, prêtre de paroisse à L'Honor-de-Cos dans le Tarn-et-Garonne, d'où il continue ses efforts de sauvetage. Le , à la suite d'une dénonciation, la police vient arrêter Vila Glasberg, pensant qu'il s'agit d'Alexandre Glasberg[8],[9] ou selon une autre version, pour ses activités de résistance[10].
(en) Paul R. Bartrop. Resisting the Holocaust: Upstanders, Partisans, and Survivors: Upstanders, Partisans, and Survivors. ABC-CLIO, 2016. (ISBN1610698797), (ISBN9781610698795)