Jacob (Jacques) Hopensztand né le dans le 18e arrondissement de Paris et mort le à Auschwitz, est un enfant juif de 10 ans, issu d'une famille d'origine polonaise, qui est arrêtée lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver, du et . Son père est déporté par le convoi no 3, sa mère par le convoi no 11. Il fait deux séjours au camp de Drancy. Il aurait pu être sauvé mais finit par être déporté à Auschwitz par le convoi no 77, où il est assassiné à son arrivée.
Le père, Abram Hopensztand (âgé de 46 ans), qui a essayé de s'enroler dans les troupes polonaises en France, est déporté par le convoi no 3, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz.
Rafle du Vélodrome d'Hiver
La mère et le fils Hopensztand sont pris dans la rafle du Vélodrome d'Hiver, du et [1]. Szyfra Hopensztand (âgée de 36 ans), est déportée par le convoi no 11, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz.
Jacob Hopensztand est libéré le , du camp de Drancy, à la suite d'une lettre de l'Union générale des israélites de France (UGIF), adressée au directeur de la préfecture de police pour libérer 7 enfants[4]. Atteint de la tuberculose, il est placé à Montgeron (Essonne), après avoir été assigné au centre Lamarck de l'UGIF[1]. Il arrive à la pension Zysman en fin 1943 et est l'un des deux enfants scolarisés, rue Léon Maurice. (L'autre est Paul Curtz, né le 7 aout 1935 à Paris 75019). A partir de ses dix ans, il a droit à quatre gateaux vitaminés au lieu de deux.
Le , il est à nouveau interné au camp de Drancy, après son arrestation à la pension Zysman (au 57, rue Georges Clemenceau, La VarenneSaint-Hilaire-Saint-Maur-des-Fossés)[4],[5]. On n'a pas de photo de lui.
Déportation à Auschwitz
Jacob Hopensztand est déporté par le convoi no 77, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz. Il meurt à son arrivée à Auschwitz, le . Il est âgé de 10 ans[6].