Son père, Mendel Lichtig s'installe à Paris, quelques années avant la venue de sa famille.
En 1925, Hélène Schapiro a 9 ans quand elle arrive, à Paris, avec sa mère et ses 4 frères et sœurs[8]. Son père, Mendel Lichtig, est né le , à Nowy Korczyn, en Pologne. Sa mère, Dora Lichtig (née Groszinger), est née le à Varsovie, en Pologne[2].
À Paris, Hélène Schapiro se fait appeler Hélène Lichtig. Elle n'a pas encore 15 ans, quand elle quitte l'école, pour travailler avec son père.
Avec son frère, Charles Lichtig, elle est championne d’Europe de danse de salon dans la catégorie amateur[8].
Seconde Guerre mondiale
En 1942, la sœur aînée d'Hélène Schapiro est raflée près de Megève et déportée.
Hélène Schapiro, sa sœur Arlette (Alba) et ses parents quittent Paris et s'installent à Donzenac en Corrèze. Ils s'y cachent jusqu’au début de . Ils sont alors arrêtés et amenés au lycée de Brive-la-Gaillarde et ensuite à la caserne de Périgueux, puis transportés au Camp de Drancy[8].
Déportation
Mendel Lichtig (56 ans), Dora Lichtig (65 ans), Alba Lichtig (23 ans) et Esther (Hélène) Schapiro (28 ans) sont déportés dans le même convoi no 72, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz. Leur dernière adresse est à Donzenac, en Corrèze. Alba Lichtig est née le , à Varsovie, en Pologne[2]. Alba avait été arrêtée à Perpignan, les autres à Périgueux[2].
Dès l'arrivée à Birkenau, sa mère, Dora Lichtig, est envoyée à la chambre à gaz. Esther et Alba (Arlette), sont envoyées dans un commando chargé de la construction de routes.
Hélène Schapiro, attrape la scarlatine mais une détenue lui obtient des médicaments d’un médecin.