Il est déporté par le convoi no 53, en date du , de Drancy vers le Camp d'extermination de Sobibor mais réussit à s'évader du train grâce à l'aide de Sylvain Kaufmann[3], juif lorrain, qui l'avait pris sous son aile. Re-capturé il est déporté à Auschwitz et porte le matricule 119 620[4]. Il survit à la Shoah après être passé par le camp de travail annexe de Jaworzno et s'être de nouveau évadé durant la marche de la mort[5]. Sa mère Marguerite Efraim et son grand-père maternel Salomon Efraim déportés en à Auschwitz ont péri dès .
De retour de déportation, en 1945, il reprend l'entreprise fondée par son père[6], Charles Steiner[7]. Ce dernier est né le , à Bucarest, en Roumanie. Il s'installe à Paris en 1926, à son compte dans le Faubourg Saint-Antoine, où il produit des fauteuils club[8],[9]. Il est déporté par le convoi no 59, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[10] mais survit à la Shoah[7].
En plus de ses activités professionnelles, Hughes Steiner milite pour la paix et contre toutes les formes de racisme. Il participe en 1979 aux côtés de Simone Veil au débat télévisé qui suit la projection d'Holocauste.
Il meurt le à Créteil[1],[11].