Il est membre des Éclaireurs israélites de France (EIF) à Paris. En 1941, il organise des colonies de vacances pour des enfants juifs dont les parents ont été arrêtés.
En tant que Juif turc, il n'est pas requis de porter l'étoile jaune. Il place des enfants juifs dans des fermes ou dans des monastères. Il fabrique des faux papiers et distribue des tracts[2].
Après la Guerre
Il devient président des Étudiants juifs, en France.
Il entre ensuite au ministère des Affaires étrangères où il mène une longue carrière diplomatique. Il effectue de nombreuses missions à l’étranger, assumant notamment les fonctions de délégué d’Israël à l’UNESCO.
Il donne de nombreuses conférences.
A l’âge de 52 ans, il se retire au kibboutz Hanita, situé à la frontière nord du pays, où il vit jusqu’à sa mort. Il y travaille, à mi-temps, dans l’usine d’optique spécialisée dans la fabrication de lentilles.
Journaliste, il collabore pendant plusieurs années avec le Jerusalem Post en français où il écrit une chronique hebdomadaire sur un thème de l’actualité. Il participe à de nombreuses reprises aux émissions d’Arutz 7 en français où il est souvent été interviewé pour analyser la situation politique en Israël[3].